dimanche, octobre 30, 2005

Faisez moi des cadeaux...

... et vous irez au paradis, promis ! En prévision de mon anniversaire, dans un peu plus d'un mois, j'ai préparé une whishlist. Comme je ne suis pas une souillon comme ma Souillon, j'ai pas fait une pauvre liste de 3 bouquins que j'ai envoyé à tous mes potes (avec le risque de recevoir 7 fois le même livre), j'ai fait une vraie ouich list, une vraie une belle. Et comme suis organisée, vous invite à envoyer un mail Chéri qui vous dira si le cadeau que vous avez choisi est déjà pris.
J'ai pas envie de cadeaux que dans cette ouich liste, j'aimerai bien ça aussi et puis ça, et puis pourquoi pas ça (mais non, Chéri, je déconne). J'ai rien contre les bijoux non plus : or gris et diamants, vous serez sûrs de ne pas vous planter ;-).
Vous pouvez aussi ne pas me faire de cadeaux... Parce que, franchement, c'est pas très beau de réclamer comme ça, non mais !

Ticia, Chéri et la coupe de feu.

Hier, Chéri et moi avons décidé de manger une fondue bourguignone (oui, je sais, j'ai toujours des phrases d'accroche pleine de suspens et de tension dramatique).
On se dit :"Tiens si on se faisait une fondue bourguignone, c'est facile, c'est bon, mangez en"
Sauf que c'est pas si facile que ça... surtout quand on a oublié d'acheter de l'huile. Parce qu'il faut bien le dire, une fondue bourguignone sans huile, c'est pas terrible. En fait, ça fait comme une pierrade, mais en beaucoup moins pratique.
J'ai donc acheté l'huile, et j'ai même pensé à prendre de l'alcool à brûler (et ça, c'est quand même un acte prodigieux pour toute femme née après 1970, parce que, quand même, l'alcool à brûler, c'est quand même pas le truc qu'on achète tous les jours - à part pour les gens qui mangent des fondues tous les jours, mais ça, c'est une autre histoire)
Bref nous sommes fins prêts pour commencer notre fondue. Il nous manque uniquement ... l'appareil à fondue. J'en ai un, ça c'est sûr. La question est : où ? Oui, parce qu'avec chéri, on a réussi a caser 25 ans de vie respective ( je compte la vie intra-utérine aussi) dans nos 60 m², mais que, du coup, rien n'est accessible, et notre rangement est des plus fantaisiste*.
Après 10 min de recherche acharnée, je retrouve enfin l'appareil à fondue au milieu de boites plastiques ( Chéri a un mal fou à jeter les boites d'emballage. Au début, ça concernait seulement les emballages de trucs informatiques, mais il conserve aussi les anciens bacs de glace**).
J'ai donc trouvé l'appareil, mais pas de piques. Relativement emmerdant. Je me doutais que jeter les morceaux de viande et les rattraper à mains nues dans l'huile bouillante, ça aurait été moyennement rigolo. J'envisageais un instant d'en fabriquer avec des épingles à cheveux mises bout à bout ou d'utiliser des piques de bois pour faire des brochettes, mais, j'étais pas trop sûre de mon coup niveau sécurité.
Heureusement, ma cousine nous a offert un service à fondue au chocolat, et j'ai pu réquisitionné les pics. (Merci Cousine !)
Après deux essais infructueux d'allumage du brûleur, nous entammons enfin notre déjeuner (à 17H30).
Tout se passe bien, jusqu'au moment où nous voulons éteindre le brûleur. On tourne le truc pour fermer les trous (ou les ouvrir, je sais jamais ce qu'il faut faire) et on met le couvercle par dessus, mais les flammes sortent de toutes parts. C'est un peu comme si le brûleur était ensorcellé (théorie de moi même) ou comme si j'avais mis un peu trop d'alcool à brûler (théorie de Chéri).
Chéri n'écoutant que son courage enfila des maniques, jeta le truc dans l'évier (rempli de vaisselle) et alluma le robinet.
C'était pas une bonne idée. Les flammes ont grandi (les connasses) et ce, juste à coté d'un récipient en plastique. Ai beau être nulle en physiqiue chimie me doutais que c'était pas super génial.
Heureusement, il ya 6 semaines j'ai suivi une formation incendie pour mon boulot ( je rappelle que je suis manager en centre d'appel, hein, y'a quand même peu de risque qu'on foute le feu, mais bon, les grosses boites adorent ce genre de formation.)
Tout en courant dans la salle de bain chercher une serviette humide***, je priais le Petit Jésus Tout Puissant de m'aider à me souvenir de ma formation.
Jesus me rappela :
1) que ce jour la je n'avais pas réussi à éteindre le feu, Petite Souillon que je suis.
2) que le Pompier nous avait raconté une histoire sordide qui commençait un peu comme notre brûleur possédé, et qui se terminait avec une maman et ses deux enfants en bas âge à la morgue ...
En ce qui concernait les différents feux et les moyens de les éteindre, me suis souvenue de rien (Salaud de Petit Jésus).

Heureusement, Chéri a enfilé son collant moule-boules bleu et sa cape rouge et nous a sauvé de cette situation.
Vraiment, Chéri il est trop fort !

Moral de l'histoire:

- On a toujours besoin d'un collant moule-boules et d'une cape.
- Je ne serai jamais pompière.
- La prochaine fois, si vous le voulez bien, on fera une raclette, ça sera moins dangereux.

*Quelques exemples : les paquets de chips de Chéri sont rangés avec la perceuse, les bouteilles de lait et de jus de fruits sont planqués derrière un rideau (je suis sûre que Freud verrait un signe de sexualité refoulée au fait de cacher des objets phalliques) et je range mes bijoux sur le plateau de l'imprimante.
**C'est aussi pour ça que je l'aime Chéri, je me sens moins coupable d'avoir des petites manies à moi, comme de nettoyer le frigo à deux heures du mat', parce que, là, vous voyez, je sens qu'il faut absoluuuuuuument que je le fasse maintenant !)
*** Qui a dit que je courrais me planquer en laissant Chéri tout seul ?