samedi, septembre 27, 2008

Le temps passe ...

  • On se moque de la tectonik ( suis même pas sûre de l'orthographe). Pire, au début de la mouvance, je me demandais pourquoi on parlait autant de la tectonique... des plaques. Honte.
  • L'antiride apparait dans les salles de bains de mes amies. Par la même occasion, les produits Dior, Chanel, Armani, Kenzo ont remplacé Bourgeois et L'Oréla dans lesdites salles de bain.
  • Avoir une femme de ménage parait tout naturel.
  • Se coucher AVANT minuit aussi.
  • On met 2 à 3 jours à se remttre d'une cuite.
  • On nous appelle de plus en plus Madame et de moins en moins Mademoiselle.
  • On est soit pacsé, soit marié, soit avec des enfants, ou tout en même temps.
  • Je connais la plupart de mes amis depuis une dizaine d'années.
Je vous laisse je vais brosser mon dentier.

Paris... le come back du retour de la vengeance.

Déjà, ça a mal commencé. Arrivée à Montparnasse à 8h30, je me suis allègrement gamellée au pied d'un escalator... devant des centaines de personnes. Résultat : pantalon lustré, genoux écorchés et égo ruiné. Humiliation.
Ma formation se déroule bien, je suis un peu cassée, normal je suis debout depuis 4h du mat'. J'ai qu'une envie, me terrer à l'hôtel, prendre une douche bien chaude et faire un gros dodo réparateur.
Déjeuner. J'entends l'une des participantes de ma formation dire qu'elle est à l'hôtel et qu'elle doit partager sa chambre avec quelqu'un. Le doute s'insinue et je saute littéralement sur ma responsable pour m'assurer que j'ai bien une chambre individuelle.
Malheureusement, elle me confirme l'impensable, je dois partager ma chambre, et ce sera comme ça à chaque déplacement. Si la dernière fois, j'étais seule c'est simplement car j'étais la seule provinciale. Je suis hors de moi. Comment peut -on imaginer que je vais accepter de partager une chambre avec une inconnue, aussi sympa soit elle ? Je suis au bord, de les plaquer là, de mettre un terme à ma période d'essai, mais je me souviens rapidement que j'ai un chéri récemment Mac Addict qui a décidé d'acquérir tout les produits de la gamme, alors un deuxième salaire est plus que le bienvenu. Je me calme donc mais je suis douchée.
Heureusement, j'appelle à la rescousse Super Zulie qui accepte avec son Super Chéri et Super Chat de m'héberger (bien que Super Chat, manifestement pas super content de mon incursion sur son territoire ait marqué sa désapprobation en gerbant allègrement sur le parquet). Mon séjour s'est donc très bien terminé. Néanmoins, je ne compte pas en rester là, car le principe même de demander à ses employés de tirer un trait sur leur intimité pour faire des économies de bouts de chandelle me parait scandaleux (oui Madame,scandaleux ! ) et représente pour moi un manque de respect absolu La suite, donc au prochain épisode de "Ticia contre le monde des capitalistes radins".

dimanche, septembre 14, 2008

Tic tac

Jusqu'à présent, quand on nous demandait à Chéri et moi ce que l'arrivée de Petite Chérie avait changé à nos vies, on répondait "rien". Ca, clairement, c'était avant que je reprenne le travail. Parce que 40h de boulot, plus 8 heures de transport hebdo, étonnement, ça change la donne. En substance, je cours. Le matin, je m'accorde une petit quart d'heure de câlin avec petite Chérie avant que son père ne l'amène chez la nounou. Le soir, c'est entre une demi-heure et une heure selon l'heure à laquelle j'arrive à m'échapper du boulot. Je pense qu'une colonie de Bulgares envahit en douce à l'appart pour salir nos fringues- vider le frigo- rétrécir les fringues de Petite Chérie- dégueulasser l'appart, parce que vu le peu de temps qu'on y passe, je ne vois pas comment à trois on arriverait à ce résultat.
C'est tellement la course que - ami internaute un peu fragile qui pense que les filles-ça-fait-pas- pipi-alors-le-reste-j'-en-parle-même-pas, passe ton chemin - vendredi, une fois mon ménage hebdo terminé, je me suis aperçue qu'une forêt avait poussé sur mes jambes. Et c'est même pas le fait de ne pas m'être épilée de la semaine qui m'a choquée, mais que je ne m'en sois pas rendue compte : pendant une semaine, je n'ai pas jeté le moindre coup d'oeil à mes jambes ! 
Je mets en moyenne 3 jours à répondre à un mail, je ne réponds plus au téléphone, je dis "Bonjour Monsieur" quand je croise Chéri dans la salle de bain le matin, j'ai mis 2 semaines entière à finir un bouquin, je m'endors à 22h30 et Chéri et moi on a acheté un agenda pour planifier nos parties de sexe. Alors, je tiens à dissiper tout malentendu, non je ne fais pas la gueule, c'est seulement que je n'ai plus de vie. Espérons que l'arrivée prochaine d'une femme de ménage me la rendra !

dimanche, septembre 07, 2008

Une Bordeluche à Panam.

Lundi dernier, je suis partie à Paris, en formation pour mon nouveau job. J'ai bien assurée. Je suis partie à 16h30 et je ne me suis mise à pleurer que 2h avant le départ à l'idée de quitter Chéri et Petite Chérie (que je n'ai finalement pas emportée dans ma valise devant le refus catégorique de son père). Je m'améliore. Pour rappel, lorsque j'ai quitté Chéri pour la première fois, j'ai réussi l'exploit de pleurer NON STOP de Bordeaux à Rouen.

La semaine se déroule sans accroc : l'adaptation de Petite Chérie se passe bien (La nounou me fait un rapport détaillé chaque soir au téléphone)., et Chéri est parfait dans son rôle d'homme au foyer, limite mieux que moi, j'en ai presque des complexes. Pour ma part, je suis captivée par ma formation et je passe d' excellentes soirées chez V&S qui sont aux petits soins pour moi. Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, je découvre que la RATP contrairement à la SNCF ou la Connex, est mon amie. Tout est simple, facile.Y'a même des petits pas dessinés par terre pour indiquer les directions. J'en aurais presque pleuré de reconnaissance.Presque mais pas.

C'est finalement la SNCF qui m'a fait pleurée. Quand vendredi soir, arrivée à la gare, une voix annonce au micro que "suite à la chute d'un caténair", tous les TGV sont bloqués en gare. Quelques minutes pus tard, on annonce 2h de retard, puis peu après, la voix invite les voyageurs à se diriger vers les guichets afin de se faire rembourser. Bon là autant dire que j'ai envisagé :
A] De choper un vol (trouver une place un vendredi soir au dernier moment, c'est pas gagné).
B] Faire du stop jusqu'à une autre ville d'où je pourrais trouver un train pour Bordeaux.
C] Rentrer à pied.
D] Prendre en otage un controleur, la bailloner à l'aide d'un mi-bas en le menaçant avec mes ciseaux à bout rond, afin d'inciter la SNCF à rétablir rapidement la situation.
E] Aller remettre en place ce foutu caténair avec mes petits bras musclés.

Bon finalement, j'ai pleuré parce que tout compte fait, c'est un truc que je fais plutôt pas mal. Et puis la voix a annoncé qu'un train pour Bordeaux allait partir, pas le mien certes, mais pas grave. J'ai sauté dedans, et le train est parti. avec une petite demi-heure de retard sur mon horaire initial. J'ai voyagé assise par terre jusqu'à Angoulême en attendant qu'une place se libère. A 80 euro le billet, ça m'a fait mal aux fesses, à tous les sens du termes.

A 22h, j'ai enfin poussé la porte de chez moi : appart rutilant, plateau de sushi amoureusement commandé par mon Homme, un bisou à Petite Chérie qui a ouvert un oeil, m'a fait son plus beau sourire avant de retourner voir Morphé, soirée en amoureux avant que je m'écroule... Ah, qu'il est bon de rentrer chez soi !