mardi, décembre 19, 2006

Le hachis de la discorde

12h

Hier, je profite de commencer tard pour préparer le repas du soir. Pas que j'aime pas me mettre au fourneaux à 22h30, mais quand même. Je prépare donc un hachis parmentier, et un hachis maison s'il vous plaît. Je chasse le boeuf, le désosse et le hache. Je pèle les pommes de terre les plus petites que j'ai jamais vues. Quand j'ai fini elle ressemblent à des petits pois. Il m'en faut à peu près 10 000 pour avoir une purée digne de ce nom, ou du moins digne de l'estomac de Chéri, et c'est pas peu dire. Bref, après 1 heure de travaux intenses et de cuisson, le hachis est enfin prêt et les casseroles lavées.

22h30

Je rentre à la maison. Chéri m'accueille par un jovial "J'ai tout mangé le hachis". Ha ha, très drôle ! Je zieute quand même dans l'évier où le plat (vide) trône (pas lavé). Et là, bizarrement, ça m'énerve un tout petit peu. Je pense que je pourrais arriver à me maîtriser. mais Chéri a le malheur d'ajouter "Toutes façons, y'en avait pas assez pour deux !" dans une expression évidente de mauvaise foi. Cinq cents grammes de viandes hachée et 10 000 patates ?? Je vis avec Gargantua ! Bon, bien sûr, là je m'énerve. Fort. Je regrette même de ne pas avoir utilisé les parties génitales de Chéri en guise de viande.

Chéri (fâché) :T'es à peine arrivée que tu cries déjà ! ( Conscient du fait qu'il y a de fortes chances qu'il se la colle derière l'oreille). Allez, c'est pas grave je vais te préparer à manger, tu veux quoi ?
Moi (perfide) : Du hachis parmentier.

23h30

Mon dîner arrive. Une assiette de pâtes à rien et des brioches grillées et beurrées... 1h de préparation, je pense que Chéri a cuit les pâtes une par une.
Après avoir avalé mon festin, il ne me reste plus qu'à me taper la vaisselle que Chéri m'a galamment laissée... J'en brûlerai bien mon soutien gorge en signe de protestation mais j'ai peur de foutre le feu à la baraque, douée comme je suis.

Conclusion n°1 : Il faut que j'élimine absolument tous les plats à base de purée maison, ça finit inexorablement mal.

Conclusion n°2 : Ne jamais laisser Chéri rentrer avant moi.

PS : Rassure-toi Chéri je t'aime quand même.






dimanche, décembre 17, 2006

Les voies de la politique sont impénétrables...

Môman (enthousiaste) : T'as vu, le maire de cette commune a décidé d'offrir la Wii a tous les habitants !
Moi (dubitative) : T'es sûre ?
Môman (convaincue) : Oui, c'était dans le journal !
Moi ( décodeur Môman mis en route) : T'es sûre que c'est pas le wifi plutôt ?
Môman (effort de concentration) : Ah oui, si t'as raison, ça doit être ça ....

mercredi, décembre 13, 2006

Recette anti-froid.

20h : J'ai froid. Je vais mettre le radiateur à pétrole.

20h01 : Y'a plus de pétrole dans le réservoir.

20h01 : Est-ce que je le remplis moi-même ou est ce que j'attend Chéri ? Une stalagtite se forme au bout de mon nez. Vais le faire toute seule.

20h03 : La bassine est dans la baignoire, le réservoir dans la bassine et l'entonoir dans le réservoir. Reste plus qu'à chercher le bidon de pétrole.

20h04 : Le bidon est plein j'arrive pas à le soulever. En plus, ai mal au bras à force de jouer à la Wii.

20h09 : Je traine le bidon jusqu'à la salle de bain.

20h10 : J'arrive pas à ouvrir le bidon.


20h11: J'y arrive toujours pas.


20h12 : Je tire, je tourne, je pousse, je tente même l'arrachage avec les dents.


20h16 : Le bidon est ouvert mais j'y ai laissé un doigt.


20h16: Je commence le délicat remplissage. Ai du mal à contrôler le bidon. J'en mets moyennement dans le réservoir, beaucoup dans la bassine et un peu dans la baignoire.


20h17 : Manier un énorme bidon de pétrole avec mes nouvelles bottines à talons et un sein qui n'a de cesse de vouloir s'échapper de son bonnet n'est pas une bonne idée.


20h20: Il y a assez de pétrole pour que je me chauffe jusqu'au retour de Chéri.


20h21 : Je remballe le sein fugueur et rapporte le bidon de pétrole dans les toilettes.


20h23 : Je verse le pétrole de la bassine dans le réservoir. Je ferme le réservoir. Je résiste à la tentation de l'essuyer avec la serviette de bain de Chéri et vais chercher un torchon.


20h25 : Je mets le réservoir dans le radiateur.


20h25 : J'ai assez de pétrole sur moi pour risquer une immolation par le feu au moindre craquement d'allumette.


20h26 : Je cherche mon Ajax Fête des fleurs pour nettoyer entonnoir, bassine et baignoire.


20h27 :Ai perdu l'éponge de la salle de bain.


20h28: Ah ça y est je l'ai retrouvée


20h29 : En fait, je vais pas allumer le chauffage. je sais pas pourquoi mais j'ai un peu chaud là.





mardi, décembre 12, 2006

La Wii, oh oui !

Oui, je sais, ce titre est pathétique.
Depuis hier, Chéri et moi sommes les heureux parents d'une petite Wii. Notre joie est sans bornes. Comme je sais que vous vous languissez de savoir ce qu'il se passe dans ma vie, voici quelques brèves :

  • On a fêté dignement mes 25 ans (cf liste des cadeaux reçus dans la colonne de droite). Merci à tout le monde pour les cadeaux et pour vos sms, mails, coups de téléphone, hiboux, cartes...
  • Je supporte plutôt bien mon année de plus. Pas de rides, ni de cheveux blancs en plus.
  • J'attends mes vacances avec impatience.
  • Je suis une killeuse à Zelda.
  • Je suis à découvert, on est le 12. Avec de telles aptitudes, je devrais bientôt être recrutée par le Ministère des Finances.
  • S le thé que nous a offert est une tuerie, je pense me l'injecter en intraveineuse tellement je l'adore... Quoique c'est con, je sentirais plus le goût.
  • Je me suis artistiquement vautrée sur la carrelage d'entrée du hall de mon boulot. Bilan : un bleu au genou et à l'amour propre mais au moins je sais maintenant que je sais faire le grand écart.
  • Me reste plus que deux cadeaux à faire et je suis parée pour Noyel.
  • Plus je mate Love Actually, plus je me dis que Hugh Grant président, c'est la meilleure solution.

jeudi, décembre 07, 2006

Les corps célestes

J'ai des corps flottants. C'est cool les corps flottants, ça me fait penser à des corps célestes. Bon, c'est un peu chiant ces petites tâches devant les yeux, surtout quand je crois que c'est un moucheron et que je tente de le tuer (sous l'oeil goguenard de Chéri). Alors je suis allée chez madame Ophtalmo. Qui a vu un truc dans mon oeil qui, peut-être, un jour, qui sait, pourrait dégénérer. Alors, elle a décidé de m'envoyer à la clinique ophtalmologique pour un second avis.

Rendez-vous est pris. J'arrive avec 45 minutes d'avance. J'ai pris 2 tram et un bus autant dire que les probabilités d'arriver en avance étaient nulles. C'était sans compter l'énorme esprit de contradiction des transports en commun. Je m'approche du secrétariat et indique que j'ai rendez-vous avec le Dr Allaoui.

Trois quarts d'heure à tuer donc. Je n'ai pas de bouquin dans mon sac, la PSP est déchargée, et, chose incroyable, il n'y a aucun magazine dans la salle d'attente. Je m'occupe comme je peux. J'observe les gens. Ma voisine de gauche a exactement 234 poils à sa moustache. J'essaie de mettre au point une tactique pour lui en arracher un maximum sans qu'elle s'en aperçoive. Au moment où, armée d'une pince à épiler de fortune (fabriquée avec mon porte-clés) je m'apprête à lui sauter sauvagement dessus, on m'appelle.

Je suis reçu par l'assistante du Dr Allaoui. Elle a environ 13 ans. Elle commence à me faire lire le tableau de lettres au fond la pièce et annonce d'un air triomphale " 10 dixième !". Ce qui m'étonne c'est que je n'arrive pas à lire les deux plus petites lignes malgré mon "10 dixième!". J'en conclus que pour lire ces lignes il faut être doté d'yeux bioniques.
Elle me demande ensuite de regarder dans une machine et m'envoie un jet d'air dans l'oeil. Pour le deuxième oeil, ha ha, je sens venir le coup et me recule, mais Candy est sadique et me demande de recommencer. Je ne moufte pas.
Puis, vient le temps de la seconde machine. Je regarde. Il y a une route bordée d'arbes, j'ai l'impression de passer mon code. A priori, j'ai pas réussi parce qu'elle me fait un fond d'oeil. Aux DEUX yeux, alors que je n'ai de corps célestes que dans l'oeil droit. Je déteste les fonds d'oeil : quand je me regarde dans un glace après, ça me fait peur... Et puis ça pique. Candy me renvoie en salle d 'attente...

Ca fait une heure et demi que je suis là... Ai envie de mourir... Le docteur Allaoui m'appelle enfin. Son portable sonne. J'ai droit à un exemple pitoyable de tentative de drague... A l'instant où je m'approche par derrière pour lui piquer le portable et dire à la nénette au bout du fil que oui, rassurez-vous, il va vous niquer ce week end, il raccroche. Il me remet du produit qui pique, suivi d'une pommade hyper grasse sensée anesthésier ma cornée et me met une sorte de boussole dans l'oeil... gauche. Je lui signale au passage que c'est l'oeil droit qui est concerné... Oups, il s'est gouré... Re- produit qui pique, re-pommande grasse et re-boussole...

Le verdict tombe : je n'ai rien ! Je dois encore retourner dans la salle d'attente avant que la secrétaire ne m'appelle pour payer. 80 euro... Je participe activement à l'éducation supérieure des futures enfants du Docteur Allaoui...

PS : Il n'y a pas de Dr Allaoui. En bonne blonde que je suis, ai omis de vérifier le nom du spécialiste avant de débarquer. En fait il s'appelle Aouazerale. Ce qui n'a pas grand chose à voir, vous en conviendrez. Je comprends mieux la tête des secrétaires et assistantes quand je parlais du Dr Allaoui. Blonde je suis, blonde je resterai !

mardi, novembre 28, 2006

Mon premier chagrin d'amour.

J'ai 5 ans et demi. Je suis en vacances en camping* avec mes parents. Je joue tranquillement sur un tape-cul avec une fillette que j'ai rencontrée quelques jours avant. C'est une grande, elle a au moins 7 ans. Elle s'appelle Hélène. Donc, on s'amuse. Et puis, soudain, comme ça, elle m'assène la phrase qui tue. Celle qu'on a tous entendu une fois dans notre vie et qui l'a boulversée à tout jamais : "Le Père Noël, tu sais, c'est les parents !".

Certains de l'école, ceux qui avaient des grands frères et des grandes soeurs en avaient vaguement parlé, mais la maîtresse et Maman avaient rapidement dissipé mes doutes. Mais là, sous le soleil aoûtien, à une éternité de Noël, je sens que cette phrase est empreinte d'une vérité nouvelle.
Alors je fais ce que n'importe quelle fillette de 5 ans et demi aurait fait : je bondis du tape-cul, la Hélène-mes-couilles se ramasse**, et je cours pleurer dans les jupes de ma mère.

Moi (en larmes) : C'est vrai que le Père Noël, c'est les parents ?
Ma mère (me prenant dans ses bras, voix des moments où elle doit me dire quelque chose qui fait beaucoup de chagrin) : Tu veux la belle histoire ou la vérité ?
Moi : La vérité ! (Même si je pressens que je m'en voudrais toute ma vie de ne pas avoir choisi la belle histoire)
Ma mère (resserant son étreinte, rendant sa voix encore plus douce pour essayer d'atténuer le choc) : Oui ma chérie, le Père Noël, c'est les parents.
Moi (sanglots continus, nez qui coule, niveau sonore proche des ultrasons : Ca fait du bruit un coeur d'enfant qui se casse) *** : Bouhouhou ...
Ma mère (qui ne supportera pas de revivre ça une nouvelle fois) : Et puis, c'est pas tout, les cloches et la petite souris aussi...

Bon ok, la petite souris je m'en doutais. Ouais, à ma dernière dent, elle m'avait apporté un Petit Poney. J'ai peut être que 5 ans mais c'est quand même suspect une aussi petite souris qui peut porter un si gros Petit Poney.

Ca n'en reste pas moins un drame. Bien entendu, c'est le Père Noël qui me démonte le plus. Dans une enfance tourmentée, la magie du Père Noël était, pour moi, la preuve qu'un monde meilleur et magnifique existait. Dans ta gueule la réalité de la vie...

Malgré cet énorme chagrin, je sais que le jour où Chéri et moi seront entourés de mini-nous, j'entretiendrai la légende en préparant un lait chaud et une assiette de gateaux pour le Père Noël (sans oublier une carotte pour le Renne). Et puis qui sait, il passera peut être ..?

Enfin, heureusement que les lutins qui fabriquent les jouets existent bien eux ... Quoi ? Qui a parlé de petits Chinois ??


PS : Hélène, j'espère qu'aujourd'hui tu es très malheureuse !

* No comment ...
** Bien fait.
***Si tu étais en camping dans les Landes en 1987 et que par une belle après-midi ensoleillée, une sale gamine t'as réveillée de ta sieste, sache que c'était moi. Pardonne moi, c'est pas de ma faute, c'est si triste un Père Noël qui meurt ...

samedi, novembre 25, 2006

Au théâtre ce soir ... Le jeu de la vérité !

Le contexte.

Ce soir, ma Souillon m'a gentiment invitée à voir la pièce "Le jeu de la vérité". Je savais qu'il y avait Vanessa Demouy mais la Souillon me réservait le meilleur pour la fin : quelques minutes avant le levé de rideau, quand il était trop tard pour fuir, la Souillon m'annonce que dans la pièce il y a Baptiste. Mais si, vous le connaissez Baptiste... Baptiste... De Sous le soleil.
Voilà, voilà : des ex-acteurs de Classe mannequin et Sous le soleil. Ca sent les grands intellectuels... Mais, je m'en fous, je suis pas très intellectuelle comme fille de toutes façons.

Les bourgeois.

Dans la salle, il y a le tout Saint Serin. Pour ceux qui ne connaissent pas, Saint Serin est le quartier bourge de Bordeaux. Attention, ici, pas de bourgeois bohèmes. Non le bourgeois tout court. Et surtout de la Bourgeoise. La Bourgeoise se reconnait en ce qu'elle porte des chaussures plates, un jupe au genoux (bleue marine ou vert bouteille de préférence) et une coupe au carré qui balaye légèrement ses épaules comme un souffle d'été, ce 365 jours par an. Consternation néanmoins, ce soir l'accessoire indispensable de la BOBO (Bourgeoise bordelaise) est absent. Aucun serre-tête à l'horizon. Les bourgeoises auraient elles brulé le fameux accessoire, comme les suffragettes le firent avec leurs soutien-gorges ? Les voies de la révolution sont impénétrables...

Ma phrase préférée de la soirée :

La Bourgeoise : Alors les tropiques c'était comment ??
Le Bourgeois : Génial !
La Bourgeoise : T'as raison y'a rien de mieux pour décompresser. TOUT LE MONDE devrait aller sous tropiques..!

Connasse...

Le Jet Set

Une blonde arrive, genre Paris Hilton. Elle nous demande de nous décaler pour être à côté de ses copines. Moi je m'en cogne mais la petite brune à coté de moi refuse car sinon elle sera derrière un géant et ne verra plus la scène. La blonde apparemment peu habituée à ce qu'on lui refuse quelque chose, repose la question pensant que la brune plaisante. Même réponse. Mais la blonde est blonde et insistante (peut être elle a pas compris). Elle redemande en tentant le coup des grands yeux humides. Mais c'est toujours non. Consternée elle tourne les talons et sa copine une grande asperge brune genre Nikki Hilton lance un regard assassin à l'empêcheuse de s'asseoir en rond et lui dit "Merci, ah vraiment merci !!" sur le ton hargneux d'un roquet castré. Bah oui, pas pouvoir s'asseoir à côté de sa copine, c'est grave. On se demande bien pourquoi aucune ONG ne s'est encore penchée sur la question...

Pendant la pièce

La pièce est sympa mais malheureusement la salle est déplorable. Le mec devant moi est grand avec une grosse tête qui me gâche toute la vue. En plus, il est manifestement schizophrène et se prend pour un culbuto. Un coup à gauche, un coup à droite. J'en fais autant à contretemps jusqu'à ce que la dame (bourgeoise) derrière moi me tape sauvagement sur l'épaule et m'assène un :
"Ca suffit maintenant, vous choisissez c'est soit à droite soit à gauche."
Je désigne le mec devant moi : Je le suis.
Elle : Bah vous arrêtez ! De suite !

Je n'ai rien répondu, des fois j'admire mon self-control.

En plus du problème de vue, l'acoustique de la salle n'est pas terrible : on a du mal à entendre les acteurs. En plus, à ma gauche la petite brune qui a refusé de bouger est gentille mais complètement hystérique. Elle rigole fort, tout le temps, en ajoutant " Ils sont cons" à chaque fois. Comme elle rit fort, elle n'entend plus les acteurs et toutes les deux minutes elle demande à son mec "Il a dit quoi là ? Non, pas ça , avant !". J'adore...

Bilan de la soirée

Un torticolis, une sévère perte d'audition et un bleu sur l'épaule. Y'à pas à dire, c'est bien les soirées culturelles.

Bonus

Attention, si vous comptez aller voir la pièce, ne lisez pas ce qui suit, ça vous gâcherait la surprise. Pour ceux qui l'ont vu, ne veulent pas la voir, n'écoutent rien de ce qu'on leur dit, passez votre souris ci dessous et ô magie le texte apparait.

Vanessa Demouy jour le rôle d'une paraplégique.

Moi parlant du personnage : Je pense qu'elle est pas vraiment handicapée.
La Souillon (vide intersidéral au fond des yeux) : Bah non elle l'est pas vraiment.
Moi : Je te parle du personnage pas de l'actrice...

C'est bon d'avoir des copines qui me ressemblent...

jeudi, novembre 23, 2006

L'enfer est pavé ...

... d'intérimaires ! Pantalon pied de poule- pull rayé rose et violet nous régale chaque jour d'une tenue nouvelle aussi effroyablement originale que celle de la veille. Les must de la semaine ? Le pantalon rose bonbon assorti d'une magnifique chemise à carreaux en polaire violette et rouge. De quoi faire péter le peacemaker de Lagarfeld. J'ai beaucoup aimé aussi le pantalon vert porté avec une chemise à carreaux (encore) grise et noire et d'un gilet de costume d'homme en satin gris. Je me tape une migraine ophtalmique dès que je lève les yeux sur elle. Accessoirement, c'est une connasse avec un humour faisant passer le Grosses Têtes pour le comble de la finesse. On l'aura compris, je l'aime pas beaucoup...

Exemple de dialogue :

Elle ( me coupant alors que je suis en entretien avec une autre collaboratrice) : Tu me passes le sans fil stp ?

Moi (manifestement agacée d'être coupée en plein milieu d'une phrase, brandissant le téléphone comme si c'était un cran d'arrêt) : La prochaine fois tu fais le tour et tu l'attrapes toi même, je suis pas payée pour te passer le téléphone.

Elle (inconsciente du fait que, si j'avais pas peur d'attraper une maladie, je lui enfoncerais les dents dans le mollet, tentant de faire de l'humor) : Ah bon ? Je croyais pourtant ?

Moi ( Regard qui tue n°4 que je sors que pour les grandes occasions) : ... (Oui, le regard qui tue n°4 ne nécessite aucun accompagnement verbal, il a ça de bien qu'il se suffit à lui-même.)

En gros, à chaque fois qu'elle me parle, j'ai envie de la taper. Je crois qu'elle le sent. Mais peut-on honnêtement être sympa avec quelqu'un qui, un jour a pensé que ce pantalon rose, là vraiment, il le lui fallait ? Et qui en plus, pense régulièrement que ce pantalon rose Tagada est définitivement le pantalon qui convient aujourd'hui ?

Pantalon de cuir-chemise transparente est pas mal non plus.
Je m'aperçois qu'il a en moyenne une heure de déconnexion par jour. Je lui demande des explications .

Lui : Bah... Euh... C'est quand je vais aux toilettes...

Hormis le fait que les toilettes, c'est sur ton temps de pause, et pas en délog, je pense qu'une heure par jour c'est un peu beaucoup. Après avoir imaginé que le garçon était pourvu d'une vessie étonnament petite, de problèmes de diarrhées aigues, j'ai finalement arrêtée mon choix sur les deux plus grosses probabilités :

  • La branlette furtive.
  • Le fumage de clope dans les chiottes pour éviter de gaspiller son temps de pause ( Ca sent la cigarette dans les chiiottes depuis un petit moment, bienvenu au lycée ...)

Voilà, et avec ça, Chéri me demande pourquoi je suis fatiguée...







lundi, novembre 20, 2006

Le test de la bonne journée

Aujourd'hui sera une bonne journée. C'est sûr. Certains lisent leur horoscope, d'autres se servent de leur petit déj pour lire l'avenir. Je suis de ceux là.
Pour ma part, je trouve la technique des feuilles de thé ou du marc de café un peu has been. Et puis, je bois rarement de café à la maison et je prends du thé en sachet alors c'est pas super pratique.
Ce matin, j'avais envie d'un lait chaud. Alors comme je suis une fille qui aime suivre ses envies, me suis dit, allez, soyons folles, buvons un lait chaud !
Pour la plupart d'entre vous, le lait chaud, c'est facile, fingers in the nose, et si c'est si simple, c'est parce que vous avez un micro-ondes. Chéri et moi pas. On a 9 consoles de jeux à la maison, 4 PC, plusieurs centaines de livres, mais pas de micro-onde.
Le lait chaud c'est donc à la casserole. Et le lait à la casserole est ce qu'il ya de plus fourbe sur terre. C'est un défi de tous les instants, un seul faux pas et c'est la crise. Mais aujourd'hui, j'ai vaincu le lait chaud. Je suis arrivée pile au moment où il débordait. Il léchait les bords de la casserole mais vive comme l'éclair je l'ai sortie avant le drame. Et ça, c'est un truc qui n'arrive qu'une ou deux fois dans une vie, alors aujourd'hui, voyez, ça ne peut être qu'une bonne journée !

samedi, novembre 18, 2006

Pas facile d'être une fille critique ... les livres !

Certains d'entre vous l'ont vu, pour d'autres pas encore, mais amoureux des livres (et les autres aussi d'ailleurs), je vous invite à visiter le tout nouveau site de moi-même consacré à la critique de bouquins. Aucune prétention de ma part, si ce n'est de faire connaitre mes lectures du moment. En espérant que ça vous plaira !



mardi, novembre 14, 2006

Mes nouveaux intérim ...

  • J'ai fait pleurer celle qui avait un pull rayé rose et violet avec un pantalon pied de poule. Je n'en retire aucun remord. Quelque qui porte un pull rayé rose et violet et un pantalon pied de poule n'a aucune excuse.
  • Celle qui ne comprenait rien est pas mal et sérieuse finalement (même si parfois, je dois bien l'admettre, elle entrave que dalle).
  • L'oeil-bovin/main-moite est super, il est même meilleur que la plupart de mes CDI et ça fait deux jours qu'il est là...
  • Et puis, il y a celui dont je n'ai pas parlé : gentil mais un peu bizarre. Aujourd'hui, je suis venue lui faire un debrief. Au bout de quelques minutes, je prends conscience de la manière dont il est habillé : pantalon en cuir moulant et chemise blanche transparente laissant apparaître les tétons. Dieu de la Mode, priez pour lui... Ai réussi à ne pas rigoler. (enfin, en tous cas jusqu'à la fin de mon brief.)
Et demain, ô joie, j'ai un nouveau recrutement en urgence. Me feront-ils autant rire ?

lundi, novembre 13, 2006

Cerveau en week-end

Hier soir Chéri et moi regardons l'excellente série Dexter, conseillée par son frère (le frère de Chéri, pas celui de Dexter) .

Moi (gentille) : Je crois que tu t'es trompé, tu viens de lancer l'épisode qu'on vient de regarder.
Lui (sûr de lui) : Euh non c'est un nouvel épisode.
Moi (gentille mais insistante quand même) : Mais si l'autre il commençait pareil
Lui (dépité) : Chérie, c'est normal, c'est le générique...

Ah ouais, je vais pas en m'arrangeant moi ...

dimanche, novembre 05, 2006

Test : combien vaut votre Homme ?

Vous en rêvez, je l'ai fait ! Pour savoir combien vaut l'Homme de vos rêves, c'est par ici !

Résultats du test :

De 0% à 25% : Il ne vaut pas tripettes. Y'a plus rien à faire. Arrêtez de lire ce blog et allez lui dire sur le champs que vous le quittez.

De 25 à 50% : Il vaut 100 roubles. Il faisait noir, vous étiez bourrée, vous essayez de vous remettre d'une rupture difficile, vous avez voulu rendre jaloux votre ex : bref, vous vous êtes jetée à la tête du premier venu pour trouver un peu de réconfort. Gardez-le le temps de vous remonter le moral et quittez-le avant que vos amis vous voient en sa compagnie.

De 50% à 75% : Il vaut très cher. Certes, il reste encore quelques points à travailler, mais dans l'ensemble, il est bien côté sur le marché des hommes à saisir.

De 75% à100% : Il est inestimable. Gardez l'oeil ouvert, on pourrait bien essayer de vous le piquer (et un coup de sac à main connasse, tu veux que je t'aide à le draguer ???)

samedi, novembre 04, 2006

Vous ne viendrez pas vous abriter sous mon jupon...

... Puisque nous avons trouvé notre salle ! Elle est très jolie avec une immense terrasse. On est contents. Reste plus qu'à trouver le traiteur et l'animation. Encore de nouvelles aventures en perspectives !

Recruter, c'est pas facile.

Candidate n°1 :

Mon collègue et moi lui serrons lamain et l'invitons à entrer dans le bureau quand soudain elle fait volte-face, désigne sa lèvre et nous sort "J'ai de l'herpès".
Comme entrée en matière, on peut dire qu'elle fait dans l'original. (Heureusement, en ces temps de tourmentés de gastro j'avais prévu le coup et planqué sous le bureau un paquet de lingettes Monsieur Propre.)

Plus tard.

Mon collègue : Dans votre dernier emploi, quel était l'aspect le plus difficile ?
Elle : Ma collègue. J'étais son bouc émissaire. J'avais envie de la claquer.
Moi : Ca s'est terminé comment ?
Elle : Bah... Je l'ai pas claquée...

Candidate n°2:

Mon collègue : Selon vos derniers employeurs quel était votre axe d'amélioration ?
Elle : J'ai été formée à Internet et en Anglais.
Mon collègue: Non, ce que je voulais dire, c'est par rapport à votre métier de conseillère clientèle, sur quel point vous devez vous améliorer?
Elle : Y'avait une très bonne ambiance.
Moi (essayant de sauver mon collègue) : Est ce que vous aviez des lacunes ?
Elle : Bah non, j'étais invitée à toutes les soirées.

Plus tard :

Moi : Je vois que vous avez un enfant. Avec les horaires de ce poste, ça ne va pas être trop difficile de vous organiser ?
Elle : Non, bien sûr que non, elle est grande, elle s'assume, elle a 6 ans !

Candidat n°3 :

Main moite, acné et oeil bovin. Un sex-symbol en puissance.

Candidate n°4 :

Pull rayé rose et violet, pantalon pied-de-poule noir et blanc, grosse chaussettes en laine blanches et basket en velours grises... Et va falloir qu'elle conseille les clientes sur les fringues...

Je sais pas pourquoi, je sens qu'on va bien s'amuser avec cette nouvelle session d'intérimaires... Enfin, si on fait pas une dépression avant ...

mardi, octobre 31, 2006

En bas de mon MSN...

... on me dit "Pour les végétariens, des préservatifs goût concombre..."
Je m'interroge. Bien que n' ayant pas une grande expérience des préservatifs aromatisés (je sens que je vous déçois), il ne me semble pas pas avoir croisé au détour d'un rayon des préservatifs au boeuf séché ou foie gras (une grosse bêtise d'ailleurs, je suis sûre que le foie gras aurait un succès fou). Bref, on nous ment, on nous spolie, le végétarien est roi au royaume des condoms.
Je trouvais ça important de le dénoncer.

dimanche, octobre 22, 2006

On va finir par bouffer des chips au Jardin Public...

Samedi, Chéri et moi avions rendez-vous pour visiter une salle en vue de notre mariage. Pas de bol, Chéri est malade. Et comme chacun le sait quand un homme est malade, c'est la terre entière qui s'arrête de tourner. Au moindre nez qui coule, c'est la mort assurée, on le sait.
Chéri est donc d'une humeur massacrante. Je trouve ça honteux. J'ai mes règles et c'est un droit inaliénable de la femme d'être de plus mauvaise humeur que son homme à ce moment là. Il me pique la vedette, ca m'énerve. D'autant que je n'ai même pas la moindre crampe qui me permettrait de reprendre mon rôle de martyr au cri de : "Toute façon, t'as pas d'utérus, tu peux pas comprendre".Implaccable.

Bref, notre expédition salle ne nous enchante ni l'un ni l'autre.

Chéri découvre le nom de la ville où est située la salle : Salleboeuf.

Lui : Non mais t'imagines les faire part "La cérémonie sera suivie d'un cocktail à SALLEBOEUF???????". Nan tu déconnes là...

Bon bien sûr, il ya plus glamour comme nom, j'en conviens. Mais j'ai passé une semaine de merde à chercher une salle disponible et qui soit dans notre budget. Je le prends donc comme une attaque personnelle.

Le cadre est très sympa. Reste un problème de taille. Nous ne pouvons arriver à avant 19h. Donc en gros on a nos invités sur les bras pendant 2heures. De plus, vu que c'est une auberge, une partie de l'établissement sera ouverte à d'autres clients.


Moi sur le coup, je pense uniquement au fait que signer c'est résorber mon ulcère. Et puis comme dit Belle soeur S. la poterie c'est sensuel voire érotique, y'a qu'à voir comment ça se termine dans Ghost.


Finalement, ce sera non, mais,
Chéri, magnanime, a promis (sous la torture) qu'il allait mettre la main à la pâte pour la recherche d'un salle.

Désormais, mon ulcère est plus gros que mon estomac ...


vendredi, octobre 20, 2006

Interview de moi-même

Ma Souillon m'a envoyé un questionnaire par mail aujourd'hui. J'étais prête à lui répondre quand je me suis dit qu'il serait dommage de priver tous mes fans de mes réponses hautement spirituelles ...

1. A quelle heure t'es tu levée ce matin?
7h10. J'ai ouvert les yeux aux environ de 7h30. Me suis réveillée à 14h. Je pense demander à ma boite de changer son horaire d'ouverture...

2. Quel est ton deuxième prénom?
Je refuse de répondre sous peine de briser l'aura de sensualité et d'érotisme qui m'entoure. Bien sûr, si tu fais partie des invités de notre mariage, tu finiras par le connaitre. Néanmoins, sache que si tu le retiens trop bien, il est fort possible qu'il t'arrive quelques bricoles...

3. Tes frites préférées:
Celles de l'Entrecôte. Euh... Non, pardon , je voulais dire celles de ma mère bien sûr. Si, vous savez : celles qui ont une jolie teinte noirâtre...

4.Quand est ton anniversaire?
Le 07/12. Rassurez vous j'ai déjà plein d'idées de cadeaux...

5. Quel est ton genre de véhicule préféré?
N'importe lequel du moment que c'est pas moi qui conduit... J'ai quand même une nette préférence pour le pousse-pousse.

6. Quel trait de caractère dénigres-tu?
La bêtise. Impardonnable.

7. Quels sont tes vêtements préférés?
Un pagne et un soutien gorge en noix de coco. Ca va avec tout.

8. Si tu pouvais aller n'importe en où vacances où N'irais-tu PAS?
En camping avec toutes les bêtes, les chiottes communes, le petit jaune de dix heures et quart et le concours de Miss Camping.

9. Où veux-tu prendre ta retraite?
La question n'est pas de savoir OU je veux prendre ma retraite mais QUAND. Je dirais maintenant. C'est vrai, c'est con d'être vieux, d'avoir des sous, de pouvoir voyager mais de risquer de se retrouver à court de Libra ou de Stéradent.

10. Es tu une personne du matin ou une chouette de la nuit?
La personne qui a posé cette question n'a jamais essayé de m'adresser la parole le matin.

11. Des nouvelles excitantes à partager avec tout le monde?
Oui plein, c'est d'ailleurs popurquoi je tiens ce blog : pour vous régaler des 1001 détails bigrement intêressants de la vie de moi même.

12. Que voulais-tu devenir quand tu étais petit(e)?
Riche. Je maintiens.

13. Quels sont les différents boulot que tu as fait?
Présidente de la République, conseillère de clientèle, manager de nases (Un intrus s'est glissé parmi ces propositions. Sauras-tu le retrouver ?)

14. Déjà servi de papier toilette?
Non, je me frotte aux arbres. Je déconne, suis une fille, je fais pas caca.

15. Jour préféré de la semaine?
Le vendredi parce qu'on est jamais aussi près du week end. (Je vire fonctionnaire.)

16.Restaurant préféré?
La Patte Casset.

17. Dans quel magasin choisiriez vous de faire chauffer votre CB?
Virgin Megastore (comme ma Souillon). Je leur lâche 1/10ème de mon salaire annuel. Je pense que c'est un bon début.

18. L'heure de se coucher?
Quand je deviens grognon.

19.Qu'écoutes-tu maintenant?
Lihehouse "You and me". La chanson qui me donne envie de foncer dans les bras de Chéri.

20.Ton plus bel accomplissement?
Avoir su dire non au diktat du fer à repasser. Froissée je suis, froissée je resterai.



jeudi, octobre 19, 2006

Mon ulcère se résorbe...


  • Les certificats prénuptiaux m'attendaient sagement.
  • J'ai réussi à trouver tous les éléments nécessaires au remplissage du dossier (Merci à la soeur de Chéri pour son aide précieuse !)
  • Je n'ai oublié aucun élément. (Chose extrêment rare venant de moi.)
  • La dame de la mairie a été très gentille et rigolote.
  • Notre date est déposée (Elle a écrit au crayon à papier... Ca me fait un peu peur...)

Seul point noir (Bon aller, c'est pas un point noir, c'est juste un point gris) l'heure la plus tardive était 15h45 (alors que j'aurais aimé vers 17h).

Une bonne chose de faite. Je concentre désormais mon ulcère sur la recherche d'une salle...

mercredi, octobre 18, 2006

Un peu de cruauté dans ce monde de mièvres.

En plus d'une mère géniale, j'ai aussi des copines merveilleuses. La Souillon, si souvent citée sur ce site, m'a fait vivre un vrai de moment bonheur avec son article du jour.

Je ne résisite pas à en faire un copier/coller (avec son accord il va de soi)

"18 octobre 2006

Ma perverse préférée du jour

Jill Greenberg, photographe américaine est devenue à la lecture de mon Marie Claire, une icone pour moi !

Son oeuvre ? Des images de petits n'enfants, en larmes, carrement au bord de la sur dose de pleurs..

Alors petite explication : Jill donne des bonbons à ces bambins (déjà, les pauvres crédules, ne jamais accepter de bonbons d'inconnus, ça c'est la ba-ba si tu veux survivre ds ce monde sans pitié) puis les leur retire.... le bambin se met alors à hurler, pleurer....et là Jill les prend en photos et en fait des oeuvres qu'elle expose à Los Angeles

Voici mes deux préférées :

bebe_pleure1

bebe_pleure_2

A la vue de ces deux photos, rappellez vous qu'on leur a juste enlevé un bonbon. Imaginez quand ils vont :

- rater leur bac
- se faire plaquer
- première expèrience sexuelle traumatisante (elles le sont souvent je vous rappelle)
- se taper belle maman
- se faire licencier

........ben c'est le drame !!!!

"Ps : Si vous êtes parents de chères têtes blondes, pitié, évitez les "mais pourquoi est elle aussi méchante?" et vos commentaires de parents indignés parce que:
1- je m'en fous

2- je changerai pas d'avis"



Tous ces morveux qui pleurent, je ne sais pas, ça a le don de me réconforter...

Où ma mère est complètement formidable...

... Echaudée par la déféction de la salle n°1, j'ai continué à me créer un ulcère en m'interrogeant sur les disponibilités de la mairie. J'ai mon dossier, mais il me manque les certificats prénuptiaux.

Pour information, le certificat prénuptial est une grosse connerie. Il sert uniquement à s'assurer que Chéri et moi sommes compatibles pour faire des bébés. Louable comme intention,mais il se trouve que Madame ma Gynéco s'occupe particulièrement bien de mon utérus. Quoiqu'il en soit, ces certificats sont in-dis-pen-sables au dépôt du dossier. Je tente une feinte auprès de la mairie en faisant croire que mon médecin est en vacances, mais la vilaine qui me répond reste sur ses positions.

Elle me rassure toutefois en me disant que personne n'a encore réservé pour notre date. Ca me rassure mais pas trop. Qui sait, l'ensemble de la population bordelaise va peut être aujourd'hui même déposer son dossier de mariage avec le papier attestant de la compatibilité de leurs gamettes ? On fera quoi de nos invités si y'a que les crénaux du matin disponibles ? Une visite guidée de la ville ? Un atelier de poterie sur le thème de "Faites vous même votre assiette pour ce soir" ?

Bref, mon ulcère était tranquillement en train de se transformer en dépression nerveuse quand ma fabuleuse maman a pris les choses en main.
Faisant montre de tout son charme, elle a convaincue notre médecin de nous signer lesdits certificats sans nous imposer les prises de sang de rigueur. Je les récupère donc demain soir et déposerai le dossier vendredi. Ouf !

Quand je vous dit qu'elle est trop forte ma mère ...


lundi, octobre 16, 2006

Ma vie est un gouffre sans fond...

Non, je n'exagère pas.
Le mec de la salle où nous devions nous marier Chéri et moi n'a pas pris notre réservation en compte, et la date que nous avons choisi est désormais prise.
J'ai donc ma robe et pas de salle et je doute fortement que l'on puisse loger 80 personnes sous mon jupon. En plus, Chéri ne serait pas d'accord je crois...
Bref, nous voici repartit à la recherche de la nouvelle salle.
Ai déjà trouvé quelque chose de pas mal et on a rdv samedi. Le seul soucis c'est de trouver un menu qui s'accorde avec mon nouvel ulcère de l'estomac...



samedi, octobre 14, 2006

Google time

De bon matin, en zieutant mon Xiti*, je ne peux m'empêcher de partager avec vous les requêtes des gens tombés par hasard sur mon site.

Ces derniers temps, la palme d'or reviens à " Maison Marie Besnard Loudun". Et oui, vous en rêvez tous, et moi je connais sa maison. Ha, ha, ha ! (Enfin l'une d'elles.) En tous cas, vu le succès fou qu'elle remporte, je conseille vivement à ma Tatie Chapeau Chérie de poursuivre son idée de chambre d'hôtes, et surtout de tabler sur le thème de Marie Besnard. Aller Tatie, entraîne toi à faire des petits plats saupoudrés d'Arsenic, la fortune n'est pas loin.

J'ai aussi un philosophe qui est venu sur mon site en pianotant "je n'est pas là". A moins, qu'il ne soit schizophrène... ou qu'il ait du mal avec la conjugaison...

Et puis, il y les personnes qui ont besoin de soulager leur conscience, là, comme ça et qui m'assènent un "J'ai fait une fellation à mon voisin"(On est content de le savoir. Personne ne pourra plus mettre en doute tes efforts pour établir des relations de bons voisinages. Suis sûre que tu vas être élue voisine de l'année.), ou encore un : "je pue de pieds" (Je compatis, je vis le même enfer dans mes chaussures Elite et dans mes ballerines Puma. C'est pas Chéri qui me contredira.)

Et pour finir, il y a ceux qui se posent de grandes questions. Alors comme je suis mignonne, je vais essayer de les aider.

Question n°1: "Pourquoi j'arrive pas à sortir avec une fille?". Je suis une fille, donc je sais bien ce qui peut être rédhibitoire :

  • T'es pas beau : T'as des spots ou un visage disgracieux. On dit que tu ressembles à Sim.
  • Tu t'habilles mal : Comme un vieux. Avec une jambe de pantalon coincée dans ta chaussette. Un bout de chemise coincée dans ta braguette. Tu pense que le jaune et le rouge s'accordent merveilleusement.
  • Tu sens mauvais de la bouche : facile à détecter. Si les gens se reculent ostensiblement quand tu leur parles ou rentrent le nez dans leur col, c'est que le chat a fait caca dans ta bouche.
  • T'es con : tu fais des blagues vaseuses, t'as des idées politiques extrêmes, quand on te demande qui est notre actuel président, tu sais pas répondre ...

Ou alors, tu es un jeune poète timide qui n'ose pas s'approcher des filles. Dans ce cas, courage tu y arriveras... un jour.

Question n° 2: "Commencement trampoline français ?"Wikipédia m'indique que les trampolines ont débarqué outre-Atlantique dans les années 50. J'espère que tu es content. T'as raison, c'est important de savoir quand a débuté l'engouement énorme des français pour le trampoline...

Question n°3 (ma préférée) : "Combien de trous a une fille ?" : Alors on va dire 2 pour les oreilles, 2 pour les narines, 1 pour la bouche, 1 pour le pipi, 1 pour le popo, 1 pour les bébés. Ce qui nous donne un total de 8 trous, ce que je trouve somme toute pas mal, et qui te laisse de grandes possibilités pour les longues soirées d'automne.

Contente d'avoir pu rendre service...

A bientôt pour de nouvelles questions aussi pertinentes que poétiques.


*Pour les non initiés : Non "mon Xiti" n'est pas une partie de mon anatomie, c'est le site qui référence les visites sur mon blog.


vendredi, octobre 13, 2006

Previously on Ticia's life.

Il arrive qu'on vive des semaines magnifiques, où tout se passe exactement comme on le souhaite. Si, si, ça arrive. Mais, pour moi , c'était pas cette semaine. Résumé :

  • Les délégués du personnel ont décidé de nous livrer une guerre sans merci. Cette semaine, ils ont remporté une bataille. Nous avons néanmoins lancé une offensive souterraine et nous commençons progressivement à gagner du terrain. On aura leur peau à ces salauds de vietmin. Ah, non, pardon là je m'égare.

  • Compte tenu des charges que nous devons payer, il nous reste 60 euro pour finir le mois. Je pense que le plus simple est de ne se nourir qu'un jour sur deux.

  • Chéri a eu la joyeuse surprise ce matin en se levant de découvrir que sa voiture s'était volatisée sous le coup de baguette de la Fée Fourrière... (En fait, on mangera un jour sur trois.)

Mais, dans cette semaine de merde, il reste au moins une bonne nouvelle :

J'ai trouvé ma robe de mariée !!!!!!!!

Môman a pleuré toutes les larmes de son corps en voyant "son bébé de 25 ans" en robe de mariée. J'ai moi même essuyé une petite larme. C'est bien la première fois que je chiale en m'achetant une fringue. (Enfin si ça arrive mais c'est surtout quand je passe à la caisse et que je me rends compte de tout ce que j'ai dépensé).

Alors c'est vrai que c'est pas facile d'être une fille... Mais parfois, c'est quand même trop génial !


jeudi, octobre 12, 2006

Interprétation des rêves...

J'ai rêvé de papillons. Jusque là, tout le monde s'en fout, on est bien d'accord. Mais ces papillons avaient pour particularité d'avoir un chaton à la place du corps. Bref, c'était des chatons avec des ailes de papillon. Troublant.
Me demandant quelle pouvait bien être la signification de ce rêve (Des chatons génétiquement modifiés cherchent à me faire passer un message afin que je sauve la planète?), me suis ruée sur Internet.

Papillon : Défunt.
Chat :Méfiance vis à vis d'une personne.

J'en conclus donc que quelqu'un veut me tuer.

Saloperie de chaton-papillons.

jeudi, septembre 28, 2006

Et tout de suite, une page de réclame ....

... Des fois, il faut donner un coup de pouce à ses amis. Ma Souillon, fille merveilleuse et magnifique vend un Samsung D520 sur Ebay. Alors, moi comme je suis une copine-trop sympa-trop géniale- trop tout en fait, j'ai décidé de lui faire une page de pub :

Le D520 c'est un design ultra-plat, que vous pouvez le mettre dans votre poche de chemise sans la flinger, vous pouvez aussi le faire passer sous les portes et ça c'est cool. Il est "slider" pour faire comme dans Matrixme (manteau long et lunettes noires vendus séparément), bluetooth stereo parce que vous avez DEUX oreilles, appareil photo qui prend des photo, 1.3 megapixels ( les megapixels, ce sont des superpixels, mais en mieux), flash intégré pour photographier l'intérieur de votre téléphone, mémoire partagée de 82MO ( parce que partager c'est bien, pas prêter c'est mal, c'est compris ?), visualisation des fichiers Word, Excel et Power point ( pour que votre boss vous fasse chier n'importe où), bref, il vous le faut absolument, il sait TOUT faire (même téléphone et sms, c'est dire.) et puis, en plus, c'est l'anniversaire de ma Souillon, si c'est pas une bonne raison ...

Le samsung D520, un téléphone qu'il est bien.*

Pour l'acheter, c'est par ici.

Pour m'engager comme chef de pub, c'est par là : absolutgirl@wanadoo.fr

Confessions...

... parce que parfois, quand on est seule, dans une chambre d'hôtel en banlieue de Lille, et qu'on arrive pas à dormir, on a besoin de soulager sa conscience ... Et puis Rousseau a fait un tabac avec ses confessions, alors, moi aussi, je peux le faire (même si je doute être un jour un sujet du bac).

Confession n°1 : J'ai acheté un CD de Britney Spears, mais pendant longtemps, j'ai fait croire que je l'avais eu en cadeau (j'en ai aussi un de Boyzone).

Confession n°2 : Je ne sais pas jeter les chaussures. Même quand elles sont pourries. Quand je le fait, j'ai une crise de conscience pendant des jours.

Confession n°3 : J'ai adoré le film Baby-sittor (l'apparition de Vin Diesel torse nu y est certainement pour beaucoup).

Confession n°4: J'ai été amoureuse folle de Georges-Alain.

Confession n°5 : J'ai mis à peu près 10 minutes à comprendre la blague "on ne dit pas un cerf-volant, on dit une blonde". Si vous ne comprenez pas, sachez que je compatis.

Confessions n°6 : Des fois, je cuisine avec des noix de cajou (private joke avec Chéri).

Confession n°7 : Je suis complètement paniquée quand je sors sans mon portable.

Confession n°8 : Je ne peux pas m'empêcher de pleurer quand j'entends la chanson "Avoir un seul enfant de toi" de Phil Barney. Fort heureusement, on l'entends de moins en moins.

Confession n° 9 : Je ne suis jamais de mauvaise foi (Chéri, en revanche l'est souvent)

Confessions n° 10 : Je dors avec une vache (un doudou, hein pas une vraie vache. Ca prendrait beaucoup trop de place. Quoique ça me permettrait de résoudre aisément le problème du petit déjeuner au lit).

Le taxi le plus con de ma vie...

Les taxis, des fois, c'est con.
Hier, je pense avoir rencontré le champion toutes catégories.

Moi ( gentille comme tout) : Place "biiiiiiiiiiiiiiiip*"
Lui (revêche) : Ah non ! C'est pas une bonne idée d'aller là-bas.
Moi ( 2 jours à Lille + vol avec turbulences+ envie de pipi = pas envie de tergiverser) : Ah oui ... Mais, c'est là que j'habite voyez. Et clairement, je vais pas aller ailleurs ...
Lui (outré) : Mais y'a un match ce soir et près du stade ça va bouchonner...
Moi ( manifestement agacée, à deux doigts de soulager ma vessie sur ses sièges en cuir) : Euh... Je suis super loin du stade, je vois pas où est le problème. Vous n'avez qu'à éviter le stade.
Lui (inconscient de la menace urinaire qui plane sur lui) : Grmphfgd.

PS : Pour ceux que ça intéresse (et Dieu sait qu'il y en a), y'a pas eu l'ombre d'un ralentissement.

* Je pouvais pas mettre mon adresse sous peine de voir des hordes de fans et de mecs à moitié nus débarquer chez moi.

Quand la musique est bonne...

Vol Lille-Bordeaux. Mon collègue et moi avons nos MP3 sur les oreilles.

Collègue : j'écoute une chanson de circonstances : "I'm like a bird" de Nelly Furtado

Moi : Ouais, moi j'écoute Pink "I'm not dead" ... J'espère que ça va rester d'actualité .

lundi, septembre 25, 2006

Les défis, j'aime vraiment ça...

Où comment faire tenir :

  • Un ordinateur portable.
  • Son chargeur
  • Une PSP
  • Un téléphone portable
  • Son chargeur
  • Des fringues pour 2 jours
  • Une trousse de toilette
  • Mon portefeuille et tout ce qui se trouve dans mon sac à main

dans la malette de mon portable et mon sac à main ... L'art de voyager léger...


lundi, septembre 18, 2006

Wanadoo devient Orange, pour ma messagerie rien ne change ...

... Voilà la phrase qui rythme mes journées depuis la fatidique date du 11 septembre, où notre Live Box a décidé de ne plus se synchroniser. Un coup des Talibans encore ça, en suis sûre. Depuis, Chéri et moi entretenons des relations privilégiées avec le service technique d'Orange. Enfin, service, c'est vite dit ... Je pense que les Talibans qui ont fait sauter ma Live Box ont aussi éradiqué les conseillers et ont mis à la place des Wonderboulets dont le but est de pousser au suicide les utilisateurs. Où comment déclencher un génocide sans risquer d'être inculpés de crime de guerre. Sont forts ces talibans.
Chéri et moi résistons vaillement à l'attaque. Certes, je pleure à chaque diffusion de pub pour un provider internet, j'ai plus de vie sociale virtuelle, et Chéri et moi avons passé 1h30 à Leroy Merlin samedi pour acheter de quoi rénover notre appart, mais à part ça, ça va. On a même commencé les travaux (enfin surtout Chéri. Pour ma part, ai juste poncé un tabouret, mais compte tenu de mes aptitudes en travaux manuels, ça relève de l'exploit.)
Jeudi, un technicien d'Orange va venir chez nous pour essayer de réanimer notre connexion... Si ça ne fonctionne pas, j'envisage la défenestration ... ou le macramé, j'hésite encore.

mardi, septembre 05, 2006

Disparitions

Ce matin, je décide de mettre ma chemise en voile noir. J'ouvre mon armoire. Cherche, fouille. Pas de chemise noire. Perturbant . J'avais vraiment envie de mettre cette chemise noire. Je prends ma douche, histoire de me laisser du temps. Retour de la douche, toujours rien. Je mets ça sur le compte du syndrôme de TDC et jette mon dévolu sur une autre fringue.

Ce soir, je médite sur les fringues que je vais amener pour mon déplacement (Mes choix initiaux étant contrecarrés par la météo qui décide que, non, finalement, l'automne ne peut pas arriver si tôt.) Je me rabats sur un débardeur noir.
Direction armoire, pas de débardeur noir... Le panier à linge sale est vide. Une disparition passe encore, mais deux ? Que fait la police ? Fébrile je questionne Chéri (responsable en chef des lessives). Ou sont mes vêtements ? Chéri m'assure que toutes les lessives ont été faites et qu'il n'a pas la moindre idée de l'endroit où se cachent mes fringues... Il ose même me traiter de, je cite, " casse-couilles", lui qui est au bord de l'apoplexie quand je "perd" un de ses nombreux câbles (En fait, sont pas perdus sont juste rangés. Mais Chéri en bon mec qui se respecte ne sait toujours pas après deux ans dans cet appart où sont rangées les choses ... Au prochain déménagement, je lui achète un GPS.)

Soudain, un doute s'insinue dans mon esprit ... Et je retouve chemise et débardeur. Où donc ? me direz vous tout tremblant d'impatience. Dans la machine à laver tout simplement, attendant sagement d'être lavés... Ah ces hommes (surtout le mien) ...

NB : Si Chéri dans ses commentaires tente de quelque façon que ce soit de remettre en cause mes propos ne le croyez pas, il ment ;-)

*Tête Dans le Cul pour les non initiés

lundi, septembre 04, 2006

J'ai prié mais...

Mes diverses formations dans le Nord et dans la capitale sont confirmées. Pas de chances, celles de mon collègue (le fayot) sont régulièrement annulées.
Dieu n'existe pas.
Je me résigne donc à mon triste sort.
Je m'envolerai donc mercredi pour Lille. Déplacement de 24h, ça va. Bien que , comme toute gonzesse qui se respecte, j'aime me créer des problèmes là où il n'y en a pas. A savoir, j'ai décrété que je partirai avec une malette format classeur et de 7 cm de profondeur.
Malette dans laquelle je compte emmener :

  • Une tunique
  • Des sous vetements
  • Une trousse de toilette
  • Une trousse de maquillage
  • Un classeur de formation
  • Le contenu de mon sac à main
  • Une PSP
  • Mon téléphone
  • Un bouquin
Pourquoi prendre une décision aussi radicale? Parce que j'aime les défis moi, Madame. Oui, je sais , secrètement, vous m'admirez ...!

vendredi, septembre 01, 2006

Bilan de ma rentrée

- J'ai du boulot (en tous cas jusqu'à demain 12h)
- Il existe une sorte de triangle des Bermudes dans ma ville qui s'attaque exclusivement aux intérimaires et les empêche d'arriver à l'heure au boulot.
- Depuis 3 semaines, je suis soit d'ouverture, soit de fermeture : je n'ai donc aucune soirée de repos car soit je bosse, soit je m'endors à 21h30.
- Aujourd'hui, pour la première fois, c'est moi qui prépare les paies des employés. Une seule erreur et c'est le drame. Non, j'ai pas la pression pourquoi ?
- FCP est partie mettre bas et ne sera de retour que dans quelques mois.
- Mon collègue gentil mais incompétent a eu une nouvelle promotion. Il est incompétent mais extrêmement doué pour les relations publiques (= il fayote à mort)
- Ce matin, une perceuse m'a réveillée.
- Dès la semaine prochaine, la ronde des déplacements reprend...

Bilan : les vacances, c'est mieux que le travail.

Néanmoins, malgré ces petites contrariétés, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comme disait l'utérus de Napoléon "Pouvou qué ça doure"!




mardi, août 15, 2006

Ce n'est qu'un au revoir...

Je fais un petit break dans ma vie de blogueuse folle. Pas que je sois lassée du monde virtuel, loin de là : geekette* un jour, geekette toujours, mais de nouvelles activités vont me prendre pas mal de temps, je me ferai donc plus rare sur blogspot pendant un moment. Je sais mes aventures trépidantes vont vous manquer. Non, ne pleurez, pas vraiment. Bon allez, tenez un petit mouchoir quand même...

I'll be back !

*Selon Chéri, j'en suis une, ce qui m'a causé un choc !

jeudi, août 03, 2006

Happening

Contexte : Ma pote Lolo et une de ses amies (appelons la M) rentrent de leurs vacances à St Raphael dans leur Normandie natale, avec à bord de leurs voitures leurs 6 enfants.

A 5h45, les deux amazone s'arrêtent à une station Total afin de soulager les 8 vessies proches de l'explosion.
La station n'ouvre qu'à 6h. Les deux mamans, n'écoutant que leur courage demandent une dérogation spéciale afin que leur progéniture puisse aller aux toilettes.
Refus catégoriques de Mme La Marchande qui les invite à utiliser les toilettes extérieures.

Lesdites toilettes sont dans un état pitoyables. Ne souhaitant pas faire courir le risque à leurs têtes blondes de choper tout l'alphabet des hépatites, M retourne plaider leur cause auprès de La Marchande.
Mais à 5h45, La Marchande est grognon et refuse tout net.

M la menace alors d'uriner copieusement devant la porte de sa station. La Marchande pense qu'il s'agit là d'une simple feinte. Grand mal lui prend.
M dégraffe son pantalon et pisse sans retenue sous l'oeil consterné de La Marchande et ceux hilares des enfants.

Se rebraguettant, elle repousse ses cheveux en arrière, lève fièrement le menton et déclame " Et bien maintenant, c'est sûr, je ne viendrai plus chez vous par hasard !"

Les suffragettes ont brûlé leurs soutien-gorge. M a baissé son pantalon.

Ou le combat des femmes à travers l'Histoire.




Réflexion. Décision. Action.

Chez nous. Hier soir aux environs de 0h30.

Moi (décidée) : Chéri, il faut absolument qu'on parle des salles pour notre mariage .
Lui (tentant l'esquive) : Non, là je vais prendre une douche.
Moi ( aux portes de l'hystérie) : Chéri, c'est primordial, sinon toutes les salles vont être prises !
Lui (magnanime) : Bon, viens avec moi dans la salle de bain pour en discuter.

Dans la salle de bain.

Moi (concise): Bon soit on cherche une salle soit on prend la même salle que pour le mariage de mes parents.
Lui (efficace) : Ok, on prend celle là !
Moi (surfant sur cette vague d'efficacité) : Très bien, j'appelle demain pour réserver.

Voilà, et dire qu'il y en a qui se prennent la tête pour les préparatifs de leur mariage...

Subtilité

Contexte : Après un petit tour chez Saint-Algue, je quitte mon blond minette contre un brun pétillant. Je fonce montrer ma trombine à Chéri en priant pour qu'il ne me répudie pas.

Moi (impatiente) : Alors tu me préfères en brune ou en blonde?
Chéri (interloqué que je lui pose la question) : Bah en brune c'est évident.
Moi (outrée) : T'es chié* quand même, t'aurais pu me dire avant que ma couleur te plaisait plus.
Chéri (offusqué) : Mais je l'ai fait il y'a quelques jours, souviens toi.
Moi (réfléchissant grâce à mes nouveaux neurones de brune) : Heu non là vraiment je vois pas
Chéri (accablé de voir que la greffe de neurones n'a pas prise) : Mais si, je l'ai fait sub-ti-le-ment ! Tu sais quand on était dans la rue, je t'ai dit "T'as vu y'a de plus en plus de fausses blondes ". Pff, les filles vous savez jamais ce que vous voulez : vous dites qu'on n'est pas subtils, et quand on l'est, vous comprenez rien...

Se pourrait-il que la vie de garçon ne soit pas facile, elle non plus ?


*Admirez l'élégance du langage

mardi, juillet 25, 2006

Préservation de l'environnement et zoologie.

Non je ne suis pas morte terrassée par l'Affreux Fantôme. Fantôme qui ne s'est d'ailleurs pas manifesté et qui nous a laissé dormir tranquillement, ce dont je le remercie.
Le week-end s'est très bien passé, nous avons, comme d'habitude été accueillis comme des rois par la famille Chapeau. Chéri a pêché des poissons à mains nues. Je suis rassurée, en cas de crash sur une île déserte, on pourra s'en sortir.

Depuis jeudi soir, les grandes vacances, celles qu'on attend toute l'année, sont enfin là ! J'ai pris une journée d'avance, afin de contribuer à la survie de l'espèce. Comment ça, je suis pas claire? Mais, si c'est simple. Avec ces grosses chaleurs, au boulot, la clim tourne à fond. Donc, plus il y a de monde, plus la clim redouble d'efforts pour maintenir une température supportable. Et ça, Madame, ça a de graves répercussions sur notre environnement. Le fait de partir un jour plus tôt permet donc à la clim de se reposer un peu, d'être moins nocive pour l'écologie et de contribuer au bien-être de mes concitoyens. Ma démarche est, par conséquent, purement altruiste. CQFD. *

Quoiqu'il en soit, vraiment les vacances, j'aime ça. Me demande d'ailleurs pourquoi j'en ai pas fait mon métier. Riche et en vacances, voilà ce qui me conviendrait bien.

Bref, tout va bien dans ma vie, il fait beau, il fait chaud. Bon certes, avec Chéri cette année, pas de départ en vacances cause budget mariage, mais c'est pas grave, parce que Chéri il dit "Si tu ne peux pas aller en Afrique , alors l'Afrique viendra à toi".
Alors samedi soir, sous couvert d'une soirée d'anniversaire, Chéri m'a fait vivre un véritable Safari.
On était là, tranquille à siroter notre punch, quand un homme arrive et nous présente sa compagne. Comment dire? J'ai souvent évoqué le combat de la femme contre le poil, bah, elle, manifestement, elle a hissé le drapeau blanc. Les poils ont envahi tout son corps. On pourrait cacher un chaton dans ses sourcils. Ce serait inutile, je vous l'accorde, mais ce serait possible. Elle a plus de moustache que Nicolas Le Jardinier, et ses bras... Mon Dieu, ses bras ! Il m'a bien fallu une demi-heure avant de comprendre qu'elle ne potait pas de manches longues ! Bref, de quoi foutre en l'air la théorie de l'évolution de Darwin. J'ai voulu me faire prendre en photo avec elle histoire de pouvoir dire à mon petit neveu dans quelques années "Tu vois, Tatie elle a bien connu Chubaka", mais avec tous ces poils on distingue rien sur la photo.

Je vous vois en train de dire que je suis méchante, mais non c'est pas vrai (Bon ok, c'est un peu vrai), le poil N'EST PAS une fatalité alors révolte toi, Ô Femme de la Jungle et coupe moi tout ça, que diable !


* Je ne mets aucun copyright sur cette démonstration. Libre à vous de l'utiliser auprès de votre patron.

vendredi, juillet 14, 2006

Tremblez mes enfants, tremblez...

Ce week-end, virée avec Chéri et mes parents chez Tonton Chapeau et sa petite famille à la campagne. Quand je dis la campagne, je plaisante pas. Vous voyez la maison en haut à gauche du point rouge ? Bah , voilà on est là. Autour? Des champs à perte de vue. Pas de risque d'être emmerdé par les voisins.


Bref, toutes les raisons du monde pour se reposer et dormir en toute quiétude. Sauf que, bah non, là telle que vous me voyez, je sais que je vais mal dormir.
Outre le fait que les bruits de la ville me bercent et me rassurent, cette maison a une histoire.
Elle a été le théâtre de phénomènes étranges. Non, non je rigole pas, je vous voie lever les yeux au ciel. Toute la famille a été témoin de bruits et d'apparitions inexpliqués.
Je précise que je descends d'une longue lignée d'agriculteurs cartésiens et terre à terre. Bref, les fantômes et les croyances à deux balles, c'est pas leur genre.
Pour info, cette maison a appartenu à Marie Besnard, la célèbre empoisonneuse de Loudun... Coïncidence?
Quoiqu'il en soit, les bizarreries se sont stoppées nettes, quand, refaisant le parquet de leur chambre, Tonton Chapeau a découvert une planche gravée au nom du charpentier de la maison, planquée sous le parquet d'origine.
Bref, ça me colle la chair de poule. J'ai beau savoir que rien n'est arrivé depuis quelques années maintenant, je sens que je vais passer ma nuit collée serrée contre Chéri.

Donc, si on reprend, j'ai peur :

  • Des insectes.
  • Des clowns.
  • De conduire.
  • De mourir avant d'avoir lu le dernier Harry Potter.
  • Des fantômes.

Je vous tiens au courant de ma nuit. Enfin, si j'y survis... (Quand on a le sens du drame, on se refait pas.)


jeudi, juillet 13, 2006

Intuition masculine...

Mon collègue et moi emmenons une collaboratrice du siège en visite chez nous à déjeuner.
Elle hésite à commander une salade, mais répète plusieurs fois qu'elle ne peut pas en manger. Bon, moi, voyez, je m'étends pas sur le sujet. Elle a cinquante piges, elle est en âge de savoir ce qui est bon pour elle. Et puis, généralement, quand on ne peut pas manger de crudités, ça sous-tend un problème intestinal, et là franchement, suis pas d'humeur. Bref, je passe.

Pas mon collègue. Doté d’autant d’intuition qu’une carotte, il s’empresse de lui demander la raison pour laquelle elle ne peut pas manger de salade.

Et voilà notre glamourissime invitée qui nous explique que, suite à une maladie, on a dû lui retirer une grande partie de l'intestin. Aucun détail ne nous sera épargné. L’apothéose survient avec son "On m'a opéré 5 fois de l'anus. Du coup, je retiens rien... Vous imaginez ?" Pour ma part, non, je ne préfère pas imaginer, merci.
Seule consolation : planquée derrière mes lunettes de soleil, j'observe la mine de plus en plus déconfite de mon collègue au fur et à mesure des explications de notre guest.


Morale de l’histoire : Ne jamais relever ce type de remarques qui nous conduisent inexorablement à en savoir plus que nécessaire sur notre interlocuteur.


Morale de l’histoire 2 : Rien ne justifie de parler trou de balle lors d’un déjeuner professionnel. Rien. Jamais. Merci.


lundi, juillet 10, 2006

Evasion ...

... J'ai oublié de raconter un évènement capital de mon séjour dans le Nord.

Lieu : la cantine d'entreprise, nous sommes 12 dans une salle qui nous est réservée. Je termine mon plat quand je baisse les yeux et m'aperçoit que le lien de mon cache coeur s'est dénoué. Mon sein droit pointe fièrement vers l'extérieur. Ses vélléités de fuite ne s'arrête malheureusement pas là puisque ledit sein décide carrément de déserter le bonnet de soutien-gorge où je l'ai confortablement installé. Au moment où je surprends son geste, il n'est qu'à moitié sorti. Jen'ai donc qu'à moitié envie de mourir. Je tire vigoureusement sur mon cache coeur et remballe le matos avec autant de discrétion que le permettent mes joues rougies de honte...

Où comment perdre toute dignité devant son assiette de carottes rapées.

dimanche, juillet 09, 2006

Forza Italia !

L'Italie a gagné ! Je suis contente parce que :

  • Je peux me gausser auprès du Chéri de la Souillon et de Beau-frère bien aimé, et ça, ça n'a pas de prix.
  • Je ne serai pas assourdie par les coups de klaxons.
  • Chéri m'a donné l'autorisation de lui emprunter sa voiture juste pour aller klaxonner à mon tour et faire chier les supporters.
  • J'ai du sang Italien.
  • J'adore l'Italie
  • En parlant avec ma Cousine K (Pedro arrête de baver), je me suis rendue compte que ce n'est pas tant le foot que je n'aime pas, que mes compatriotes.
  • On est tranquilles pour 4 merveilleuses années.

Déjeuner familial

Traditionnellement, quand je travaille le samedi, je vais déjeuner chez mes parents. Hier, je n'ai donc pas dérogé à la règle. Au menu soufflé au foie gras (trop dure ma vie) et conversations intéressantes.

Contexte : Nous parlons de Chéri, adepte des jeux online et du fait que souvent il a des "raids".

Pôpa : C'est quoi un raid ?

Moi : Bah, en fait, parfois pour accomplir une quête, il est nécesaire de disposer de compétences spéciales. Donc tu ne peux pas le faire seul. Alors tu donnes rendez vous à des gens pour le faire ensemble et gagner des objets.

Môman (émerveillée) : Ah c'est cool alors il peut gagner des objets comme des lave-vaisselle ou des frigo* ...



* Pour ceux qui ne connaissent pas Môman, il faut savoir qu'elle est un tantinet maniaque, genre elle range les bouquins à Virgin ... Allez, môman fais pas la gueule c'est comme ça qu'on t'aime !


Hôtel

On se souvient de mes mésaventures à l'hôtel où je séjourne lors de mes visites au siège. Mercredi, soir, j'arrive. Ma chambre a bien été réservée et l'hôtel prévenu de mon arrivée tardive. Tour d'inspection de la chambre : elle est propre. J'ai une baignoire... et une télé à écran plat. Whaou la classe, et on a même le câble. Incroyable !!
Il y a un minibar. Il reste quand même deux petits problèmes. Il fait une chaleur étouffante dans la chambre, je n'arrive pas à trouver le thermostat, et je n'ai pas la clé du minibar, alors que je meurs de soif. J'appelle la réception avant de mourir de déshydratation. On m'informe que les chambres ne sont pas climatisées, raison pour laquelle je ne trouve pas le thermostat. J'ai donc le choix entre ouvrir ma fenêtre et me taper un vis à vis et les klaxons des joyeux footeux, ou mourir de combustion spontanée. Contre toute attente, je choisi la seconde solution (Quand je vous dis que j'aime pas le foot...). Quant à la clé du mini bar on me la monte. Je me rêve un jus d'orange. Pas de bol, y'a que des boissons gazeuses, dommage pour ceux qui n'aiment pas ça. Je prends un coca. Il a un goût bizarre ce coca. Normal, la date de péremption est dépassée depuis 3 mois... Bah oui, faut pas déconner, on peut pas avoir une télé à écran plat et être aux normes sanitaires ! Après, on s'étonne que je sois jamais enthousiaste à l'idée de partir en déplacement, c'est pas ma faute quand même !

Ca faisait longtemps...

J'ai eu beau invoquer les Dieux, mon déplacement a été maintenu, et avec lui la perspective de reprendre l'avion. J'aime pas l'avion. Pas que j'ai peur hein, mais je trouve ça suspect un gros machin comme ça qui vole dans les airs. Et puis, l'avion ça me rend malade, je passe le vol à essayer de ne pas vomir sur les genoux de mon voisin. Pas question d'aller aux toilettes, j'aurais trop peur d'être aspirée par l'évacuation (Si, si, c'est possible). Mon dernier vol remonte à 3 ans, et ne s'est pas super bien passé. En fait, j'ai peut être un tout petit peu peur quand même. Et puis mourir dans un Bordeaux-Lille, ça fait pas super glamour dans sa notice nécrologique.

Chéri m'amène à l'aéroport. Après des adieux déchirants (Quoi, comment ça, on se quitte que deux jours? On sait pas! Vais peut-être mourir moi dans cet avion.), je passe sous le détecteur de métaux... Et je sonne. Ca vient de mon collier. Cadeaux de Môman. Môman je ne te remercie pas.
Je l'enlève et repasse : je ne sonne plus. Je pense m'en être tirée, mais que nenni, je me fais fouiller par une dame qui a plus de moustache que Chéri. Une deuxième dame me demande la permission de fouiller dans mon sac. J'accepte en me félicitant de ne pas avoir amené de sous vêtements honteux, genre culotte fendue. Les dames décident finalement qu'elles m'ont suffisamment pelotée et que je ne suis pas une dangereuse terroriste.
Mon soulagement est de courte durée. Je vois l'avion sur la piste. Merde, j'ai déjà vu des voitures plus grosses que ça. Allez pas de panique, ça va bien se passer.
Je monte dans l'avion de Barbie : 1m60 de large, 1m60 de haut. Faut pas être claustrophobe.
Le commandant de bord nous annonce un temps de vol de 1h05 minutes. Dans la version anglaise, on passe à 1h10. Dois-je en conclure que les français sont largués en parachute 5 minutes avant l'atterrissage ?
Le vol se passe plutôt bien. C'est moins désagréable que dans mon souvenir, suis même pas malade. Et puis surtout le pilote a le bon goût de ne pas nous crasher. Je lui en suis très reconnaissante. On arrive même avec 20 minutes d'avance. Alors, c'est décidé : Adieu SNCF, bonjour Air France (enfin, du moins, quand c'est la boîte qui régale.) !

lundi, juillet 03, 2006

Bilan de soirée Sévillane

Samedi avait lieu la fameuse soirée espagnole qui a tenu en haleine la famille pendant des semaines.
Le soleil nous a honoré de sa présence, de suite plus sympa pour une soirée en extérieure, à part si vous avez choisi le thème "Singing in the rain".
Il n'y eut aucun éclairage direct, la Paëlla était plus relevée que pour la répétition, mais la mention spéciale revient sans conteste à la sangria !
Très bonne ambiance, l'occasion de revoir des personnes pas vues depuis longtemps, et de faire de nouvelles rencontres très agréables.
Bref, une soirée très réussie. Bravo à Lolo et Gillou, qui ont montré une nouvelle fois quels bons organisateurs et hôtes, ils font !
Seul point noir : La France a gagné... Je mise tous mes espoirs sur les Portuguais. Peut-être qu'ils vont pouvoir empêcher les buts en faisant écran avec leurs poils devant les cages ??

vendredi, juin 30, 2006

Suspicion...

J'ai quelques défauts... Pas beaucoup à vrai dire. Un ou deux, et des pas très graves comme vouer un culte à Jean-Luc Delarue ou aimer Britney Spears. La paranoïa n'en fait pas partie, du moins jusqu'à aujourd'hui. Sans être naïve, je fais plutôt confiance aux personnes qui m'entourent. C'est peut être un tort ... C'est en tous cas, ce qu'ont démontré les histoires relatées par mes copines cette semaine. Je vous laisse juger :

  • Copine n°1 : Rupture avec son mec après 5 années de relations tortueuses sous le signe de "Je t'aime, moi, non plus". La demoiselle s'inscrit tout naturellement sur un célèbre site de rencontre, histoire de trouver de gentils garçons. Coup de fil de son ex. Il l'informe qu'il est déçu de son attitude. Pourquoi ? Parce qu'il l'a vue sur ce site (Après 6 mois de rupture. Y'a des hymens qui se sont refermés en moins de temps que ça, hein). La Miss remet le goujat à sa place et résilie son compte aussi sec... Pour en créer un nouveau (On va quand même pas entrer dans les ordres à cause d'un idiot). Or, son ex (obsessionnel ?) la recontacte deux jours après pour l'informer qu'"il l'a retrouvée". Je me demande encore pourquoi elle n'est pas retombée dans ses bras...

  • Copine n°2 : Inscrite elle aussi sur un site de rencontres. Un jour, un homme la contacte et lui dit qu'il sait qui elle est, où elle habite, où ses enfants vont à l'école. Bref, des trucs qui n'auraient pas fait tâches dans les films de Wes Craven. Ce que l'Immonde ignore c'est que ma copine faut pas la faire chier. La Belle contacte le webmaster pour exposer son cas et dépose une main courante . Elle obtient le n° de téléphone du psychopathe, qui n'est autre que son ex. Le même qui l'appelle chaque jour pour lui dire combien il trouve abominable qu'un mec la harcèle...Connard !

  • Copine n°3 : A un blog. Tout comme moi. Un espace perso où elle raconte avec humours les tracas de la vie quotidienne, et où, parfois, elle pousse des coups de gueule contre les boulets avec qui elle travaille. Ma copine eut la désagréable surprise de trouver sur son blog un commentaire d'un personne bien intentionnée l'informant qu'il la connait (Décidemment, mes copines sont connues comme le loup blanc), et menaçait de révéler ses écrits à ses collègues. Heureusement qu'il est de notoriété qu'elle a des découverts plus profonds que le Grand Canyon, sinon qui sait, on l'aurait peut-être fait chanter? Est-il utile de dire que le courageux ne s'est pas présenté ?
Voilà, une belle brochette de blaireaux, sans une once de second degré, des gens qui sans doute n'ont rien de mieux à faire... A trop écouter aux portes, on risque d'entendre des choses déplaisantes. Une seule solution : arrêtez de lire ou de pister des gens, si ce que vous découvrez ne vous convient pas (Sinon, ça s'appelle du masochiste. Si c'est pas assorti d'un orgasme, c'est une pathologie... ). Essayez d'avoir une vie à vous au lieu de vous complaire dans vos rôles de victimes. Ca nous fera des vacances !






mercredi, juin 28, 2006

Y'a des matins comme ça.

Aujourd'hui, journée super importante au boulot cause ouverture des soldes. Je suis à mon poste dès l'aube. J'ai un tantinet la tête dans le cul compte tenu du fait que me lever à 6h30 perturbe complètement mon biorythme. J'ai mes chakras tout refermés.
8h. Aucun appel ne filtre. J'appelle les services techniques. Je tombe sur un mec super professionnel qui m'assène son diagnostique "On est dans la merde". Très rassurant ça... Me vois bien expliquer à ma direction comment on a laissé filer une centaine de commandes parce que "Voyez-vous, là, j'étais dans la merde".
Le techos sort de sa léthargie et me demande d'aller dans la salle des machines.
L'onduleur sur lequel est relié le truc* qui dispatche les appels est mort. Paix à son âme. En attendant, le type me guide "Vous voyez le gros truc sous la table : c'est une unité centrale" Merci mon gars, suis peut être pas une ingé, mais je sais reconnaitre une unité centrale, non mais ! Ensuite, il se lance dans une explication sur les prises américaines mâles qui refusent de s'accoupler avec les prises femelles européenes**. Bref, le temps qu'il termine son speech, j'avais tout rebranché et le système est reparti. Comme quoi, on peut être super nulle en mixeur mais hyper calée en prises électriques.
Le plus fantastique dans l'histoire reste que j'ai réussi à ne pas salir mon pantalon beige malgré la couche de poussière recouvrant le sol de la salle des machines (c'est pas les filles qui me contrediront).
Le plus triste, c'est de passer 10 minutes sous un bureau pour une autre raison qu'une fellation (c'est pas les mecs qui me contrediront) ...

*Admirez la précision des termes techniques.
** Etonnant que cette discrimination n'ait jamais soulevé de mobilisation massive.

Hier soir, aux alentours de 22h30...

... Chéri et moi nous ébatons joyeusement quand un défilé de voitures klaxonnantes passe sous nos fenêtres. Est-ce pour nous féliciter de nos performances ? Non, même pas (Pourtant elles le mériteraient sans conteste). Soudain la lumière se fait dans mon esprit.
Moi : Oh merde, Chéri, on est comme les millions de beaufs qui niquent pour célébrer la victoire de l'équipe de France !

On a bien pensé quelques secondes à s'arrêter en signe de contestation contre la beaufitude franchouillarde mais c'était trop bon (le sexe, hein, pas les footeux...).

Quoiqu'il en soit, nous espérons fortement que le Brésil va gagner !

lundi, juin 26, 2006

Freud, vous avez dit Freud?

Ma copine Lolo " Faut que j'amène ma fille chez le veto"... Les conséquences du trou de la Sécu sont sans borne...

Tout ce que j'ai à faire...

  • Passer une gigantesque commande de fringues pour Chéri à l'occasion du lancement des soldes afin d'éradiquer toutes les chemises ringardes et les pantalons à pinces de pépère qui fleurissent dans son armoire (J'ai l'impression qu'ils se reproduisent dès que je ferme la porte).
  • Me féliciter de ne rien m'acheter. Bon en fait, je garde juste mon budget soldes pour la venue de Cousine, histoire de se faire une après midi Pretty Women (je parle bien sûr de shopping et pas de prostitution).
  • Trouver une tenue pour Chéri à l'occasion de la fameuse soirée Espagnole.
  • Faire les courses.
  • Appeler Rachou pour son joyeux anniversaire.
  • Réfléchir à ce que je vais bien pouvoir écrire de compromettant sur Cousin Pierre... Bon, là il faut dire que j'ai l'embarras du choix... ( Ha ha tu trembles ;-)
  • Trouver de quoi m'occuper au boulot, vu que je n'ai vraiment plus rien à faire (Putain d'open space où je peux même pas glander peinarde.)
  • Appeler Jule.
  • Chercher une salle pour le mariage.
  • Partir avec Chéri et mes parents chez Tonton Chapeau et sa petite famille pour vérifier que le meurtre de mon papillon n'a pas eu de grave incidence sur sa santé.
  • Compter les jours qui me séparent de mes vacances (27).
  • Penser à re-arrêter de fumer. Le 03 juillet me semble être une bonne date...
  • Relire mes billets avant de les poster, ça m'évitera de laisser filer de monstrueuses fautes.

Où comment tout finit par s'arranger...

  • Le papillon n'a pas refait surface.
  • J'ai pu décaler mon déplacement d'une semaine.
  • Ma copine Lolo a réussi à se faire inscrire au même stage que moi (l'est pas formidable cette copine quand même ??)
  • Je vais donc pouvoir me programmer une petite séance de bronzage, histoire d'être raccord pour la soirée Espagnole de Lolo (ma belle-soeur ce coup-ci. Beaucoup de Lolo autour de moi, pas facile de suivre.)
  • Vais pouvoir préparer les tortillas pour ladite soirée tranquillement.
  • J'ai fabriqué des étamines avec des perles et un fil de fer. Je n'ai donc pas deux mains gauches ... Enfin, pas à plein temps.

lundi, juin 19, 2006

Dans une vie antérieure...

... J'ai dû être Mussolini. Je vois que ça comme explication pour la journée que je passe. A peine arrivée, que vois-je accroché au mur, tel un koala à sa branche ? Un papillon. Parfaitement, une saloperie de papillon fourbe.
Chéri n'étant pas là, j'ai le choix entre
Me planquer dans la chambre, la salle de bain ou les toilettes
Affronter l'ennemi.
Je choisis la seconde solution.
Je poursuis la Bête avec ma bombe insecticide. Compte tenu de la quantité que je lui envoie, je pense que j'ai créé un nouveau trou dans la couche d'ozone.
Au moment où j'écris le papillon a disparu dans la pile des dossiers à classer. Il n'a pas bougé depuis une heure. Soit il est atteint de narcolepsie, soit j'ai réussi à le tuer. J'espère juste que j'ai pas tué un chasseur...

Et le cauchemar continue ...

Je suis allée consulter les vols disponibles pour ma future formation.

Constat : Air France ne m'aime pas plus que la SNCF, salauds : aucun vol ne colle à mes horaires.

Va donc falloir soit :

  • que je parte la veille (chouette deux nuits dans un bled paumé, sans ma copine avec qui papoter et affronter le room service…)
  • ou que j'arrive avec environ 1h 30 de retard à la formation ( ce qui malgré tout ne fait pas très sérieux)

Pour le retour pas le choix, il va falloir que je parte une demi heure avant la fin de la formation. Vais faire péter le décolleté de folie (Chéri fait pas la gueule, tu sais nécessité fait loi).

Je hais ma vie...

Bloody monday...

Pour un lundi, j'étais pas mécontente d'aller bosser, chose extrêmement rare chez moi sachant que je déteste tous les jours de reprise. Mais bon, là il fait pas beau, alors c'est plus facile.

Guillerette, le décolleté vertigineux (Chéri a appris que mater un décolleté permet de rallonger la vie des hommes, j'ai donc décidé de participer activement à la survie de l'espèce), j'étais prête à affronter une nouvelle semaine de boulot.

Comment ça, ça vient du fait que je travaille que 4 jours cette semaine?

Pas du tout mauvaises langues, j'étais motivée par la foule de tâches intéressantes que j'aurais à accomplir, c'est tout...

J'ai relativement déchanté quand :

A) J'ai découvert les piètres performances de mon équipe la semaine dernière, même si je me suis consolée en me disant que j'ai quand même de meilleurs résultats que mes collègues (nananère...).

B) Lorsque j'ai appris que j'ai une formation près de Lille, la semaine prochaine...

Enfer et damnation, j'avais presque oublié que les déplacements au siège font partie intégrante de mon boulot.

Le coup est dur : non seulement je suis prévenue à la dernière minute (d'habitude, je le sais des mois à l'avance ce qui me laisse le temps de faire le plein d'anti-dépresseurs et drogues en tout genre), mais en plus ma copine Lo se sera pas du voyage, ce qui est un crime de lèse copines intolérables.

En plus, ça tombe la veille de la fête de la soeur de Chéri et j'ai plein de trucs de prévus (Qui a dit qu'un rendez-vous pour une douche auto-bronzante n'est pas une raison suffisante pour annuler un déplacement ?).

En plus FCT en profite pour m'asséner que j'ai 3 déplacements prévus en septembre : 1 à Paris et 2 à Lille (au cas où j'aurais eu l'idée saugrenue de vouloir profiter de l'été indien).

La première vague de désespoir passée, je réalise qu'un week-end encadre deux formations et qu'avec un peu d'astuce et d'espièglerie Chéri et moi allons nous offrir un week-end parisien aux frais de la princesse : je fais croire que je rentre sur Bordeaux ce week-end là, et j'irai me faire rembourser mes billets...

Ha ha ha ... que celui qui n'a jamais trafiqué une note de frais me jette la première pierre.Ca leur apprendra à m'envoyer à Lille sans tenir compte de mes obligations de bronzage, non mais !