mardi, juillet 25, 2006

Préservation de l'environnement et zoologie.

Non je ne suis pas morte terrassée par l'Affreux Fantôme. Fantôme qui ne s'est d'ailleurs pas manifesté et qui nous a laissé dormir tranquillement, ce dont je le remercie.
Le week-end s'est très bien passé, nous avons, comme d'habitude été accueillis comme des rois par la famille Chapeau. Chéri a pêché des poissons à mains nues. Je suis rassurée, en cas de crash sur une île déserte, on pourra s'en sortir.

Depuis jeudi soir, les grandes vacances, celles qu'on attend toute l'année, sont enfin là ! J'ai pris une journée d'avance, afin de contribuer à la survie de l'espèce. Comment ça, je suis pas claire? Mais, si c'est simple. Avec ces grosses chaleurs, au boulot, la clim tourne à fond. Donc, plus il y a de monde, plus la clim redouble d'efforts pour maintenir une température supportable. Et ça, Madame, ça a de graves répercussions sur notre environnement. Le fait de partir un jour plus tôt permet donc à la clim de se reposer un peu, d'être moins nocive pour l'écologie et de contribuer au bien-être de mes concitoyens. Ma démarche est, par conséquent, purement altruiste. CQFD. *

Quoiqu'il en soit, vraiment les vacances, j'aime ça. Me demande d'ailleurs pourquoi j'en ai pas fait mon métier. Riche et en vacances, voilà ce qui me conviendrait bien.

Bref, tout va bien dans ma vie, il fait beau, il fait chaud. Bon certes, avec Chéri cette année, pas de départ en vacances cause budget mariage, mais c'est pas grave, parce que Chéri il dit "Si tu ne peux pas aller en Afrique , alors l'Afrique viendra à toi".
Alors samedi soir, sous couvert d'une soirée d'anniversaire, Chéri m'a fait vivre un véritable Safari.
On était là, tranquille à siroter notre punch, quand un homme arrive et nous présente sa compagne. Comment dire? J'ai souvent évoqué le combat de la femme contre le poil, bah, elle, manifestement, elle a hissé le drapeau blanc. Les poils ont envahi tout son corps. On pourrait cacher un chaton dans ses sourcils. Ce serait inutile, je vous l'accorde, mais ce serait possible. Elle a plus de moustache que Nicolas Le Jardinier, et ses bras... Mon Dieu, ses bras ! Il m'a bien fallu une demi-heure avant de comprendre qu'elle ne potait pas de manches longues ! Bref, de quoi foutre en l'air la théorie de l'évolution de Darwin. J'ai voulu me faire prendre en photo avec elle histoire de pouvoir dire à mon petit neveu dans quelques années "Tu vois, Tatie elle a bien connu Chubaka", mais avec tous ces poils on distingue rien sur la photo.

Je vous vois en train de dire que je suis méchante, mais non c'est pas vrai (Bon ok, c'est un peu vrai), le poil N'EST PAS une fatalité alors révolte toi, Ô Femme de la Jungle et coupe moi tout ça, que diable !


* Je ne mets aucun copyright sur cette démonstration. Libre à vous de l'utiliser auprès de votre patron.

vendredi, juillet 14, 2006

Tremblez mes enfants, tremblez...

Ce week-end, virée avec Chéri et mes parents chez Tonton Chapeau et sa petite famille à la campagne. Quand je dis la campagne, je plaisante pas. Vous voyez la maison en haut à gauche du point rouge ? Bah , voilà on est là. Autour? Des champs à perte de vue. Pas de risque d'être emmerdé par les voisins.


Bref, toutes les raisons du monde pour se reposer et dormir en toute quiétude. Sauf que, bah non, là telle que vous me voyez, je sais que je vais mal dormir.
Outre le fait que les bruits de la ville me bercent et me rassurent, cette maison a une histoire.
Elle a été le théâtre de phénomènes étranges. Non, non je rigole pas, je vous voie lever les yeux au ciel. Toute la famille a été témoin de bruits et d'apparitions inexpliqués.
Je précise que je descends d'une longue lignée d'agriculteurs cartésiens et terre à terre. Bref, les fantômes et les croyances à deux balles, c'est pas leur genre.
Pour info, cette maison a appartenu à Marie Besnard, la célèbre empoisonneuse de Loudun... Coïncidence?
Quoiqu'il en soit, les bizarreries se sont stoppées nettes, quand, refaisant le parquet de leur chambre, Tonton Chapeau a découvert une planche gravée au nom du charpentier de la maison, planquée sous le parquet d'origine.
Bref, ça me colle la chair de poule. J'ai beau savoir que rien n'est arrivé depuis quelques années maintenant, je sens que je vais passer ma nuit collée serrée contre Chéri.

Donc, si on reprend, j'ai peur :

  • Des insectes.
  • Des clowns.
  • De conduire.
  • De mourir avant d'avoir lu le dernier Harry Potter.
  • Des fantômes.

Je vous tiens au courant de ma nuit. Enfin, si j'y survis... (Quand on a le sens du drame, on se refait pas.)


jeudi, juillet 13, 2006

Intuition masculine...

Mon collègue et moi emmenons une collaboratrice du siège en visite chez nous à déjeuner.
Elle hésite à commander une salade, mais répète plusieurs fois qu'elle ne peut pas en manger. Bon, moi, voyez, je m'étends pas sur le sujet. Elle a cinquante piges, elle est en âge de savoir ce qui est bon pour elle. Et puis, généralement, quand on ne peut pas manger de crudités, ça sous-tend un problème intestinal, et là franchement, suis pas d'humeur. Bref, je passe.

Pas mon collègue. Doté d’autant d’intuition qu’une carotte, il s’empresse de lui demander la raison pour laquelle elle ne peut pas manger de salade.

Et voilà notre glamourissime invitée qui nous explique que, suite à une maladie, on a dû lui retirer une grande partie de l'intestin. Aucun détail ne nous sera épargné. L’apothéose survient avec son "On m'a opéré 5 fois de l'anus. Du coup, je retiens rien... Vous imaginez ?" Pour ma part, non, je ne préfère pas imaginer, merci.
Seule consolation : planquée derrière mes lunettes de soleil, j'observe la mine de plus en plus déconfite de mon collègue au fur et à mesure des explications de notre guest.


Morale de l’histoire : Ne jamais relever ce type de remarques qui nous conduisent inexorablement à en savoir plus que nécessaire sur notre interlocuteur.


Morale de l’histoire 2 : Rien ne justifie de parler trou de balle lors d’un déjeuner professionnel. Rien. Jamais. Merci.


lundi, juillet 10, 2006

Evasion ...

... J'ai oublié de raconter un évènement capital de mon séjour dans le Nord.

Lieu : la cantine d'entreprise, nous sommes 12 dans une salle qui nous est réservée. Je termine mon plat quand je baisse les yeux et m'aperçoit que le lien de mon cache coeur s'est dénoué. Mon sein droit pointe fièrement vers l'extérieur. Ses vélléités de fuite ne s'arrête malheureusement pas là puisque ledit sein décide carrément de déserter le bonnet de soutien-gorge où je l'ai confortablement installé. Au moment où je surprends son geste, il n'est qu'à moitié sorti. Jen'ai donc qu'à moitié envie de mourir. Je tire vigoureusement sur mon cache coeur et remballe le matos avec autant de discrétion que le permettent mes joues rougies de honte...

Où comment perdre toute dignité devant son assiette de carottes rapées.

dimanche, juillet 09, 2006

Forza Italia !

L'Italie a gagné ! Je suis contente parce que :

  • Je peux me gausser auprès du Chéri de la Souillon et de Beau-frère bien aimé, et ça, ça n'a pas de prix.
  • Je ne serai pas assourdie par les coups de klaxons.
  • Chéri m'a donné l'autorisation de lui emprunter sa voiture juste pour aller klaxonner à mon tour et faire chier les supporters.
  • J'ai du sang Italien.
  • J'adore l'Italie
  • En parlant avec ma Cousine K (Pedro arrête de baver), je me suis rendue compte que ce n'est pas tant le foot que je n'aime pas, que mes compatriotes.
  • On est tranquilles pour 4 merveilleuses années.

Déjeuner familial

Traditionnellement, quand je travaille le samedi, je vais déjeuner chez mes parents. Hier, je n'ai donc pas dérogé à la règle. Au menu soufflé au foie gras (trop dure ma vie) et conversations intéressantes.

Contexte : Nous parlons de Chéri, adepte des jeux online et du fait que souvent il a des "raids".

Pôpa : C'est quoi un raid ?

Moi : Bah, en fait, parfois pour accomplir une quête, il est nécesaire de disposer de compétences spéciales. Donc tu ne peux pas le faire seul. Alors tu donnes rendez vous à des gens pour le faire ensemble et gagner des objets.

Môman (émerveillée) : Ah c'est cool alors il peut gagner des objets comme des lave-vaisselle ou des frigo* ...



* Pour ceux qui ne connaissent pas Môman, il faut savoir qu'elle est un tantinet maniaque, genre elle range les bouquins à Virgin ... Allez, môman fais pas la gueule c'est comme ça qu'on t'aime !


Hôtel

On se souvient de mes mésaventures à l'hôtel où je séjourne lors de mes visites au siège. Mercredi, soir, j'arrive. Ma chambre a bien été réservée et l'hôtel prévenu de mon arrivée tardive. Tour d'inspection de la chambre : elle est propre. J'ai une baignoire... et une télé à écran plat. Whaou la classe, et on a même le câble. Incroyable !!
Il y a un minibar. Il reste quand même deux petits problèmes. Il fait une chaleur étouffante dans la chambre, je n'arrive pas à trouver le thermostat, et je n'ai pas la clé du minibar, alors que je meurs de soif. J'appelle la réception avant de mourir de déshydratation. On m'informe que les chambres ne sont pas climatisées, raison pour laquelle je ne trouve pas le thermostat. J'ai donc le choix entre ouvrir ma fenêtre et me taper un vis à vis et les klaxons des joyeux footeux, ou mourir de combustion spontanée. Contre toute attente, je choisi la seconde solution (Quand je vous dis que j'aime pas le foot...). Quant à la clé du mini bar on me la monte. Je me rêve un jus d'orange. Pas de bol, y'a que des boissons gazeuses, dommage pour ceux qui n'aiment pas ça. Je prends un coca. Il a un goût bizarre ce coca. Normal, la date de péremption est dépassée depuis 3 mois... Bah oui, faut pas déconner, on peut pas avoir une télé à écran plat et être aux normes sanitaires ! Après, on s'étonne que je sois jamais enthousiaste à l'idée de partir en déplacement, c'est pas ma faute quand même !

Ca faisait longtemps...

J'ai eu beau invoquer les Dieux, mon déplacement a été maintenu, et avec lui la perspective de reprendre l'avion. J'aime pas l'avion. Pas que j'ai peur hein, mais je trouve ça suspect un gros machin comme ça qui vole dans les airs. Et puis, l'avion ça me rend malade, je passe le vol à essayer de ne pas vomir sur les genoux de mon voisin. Pas question d'aller aux toilettes, j'aurais trop peur d'être aspirée par l'évacuation (Si, si, c'est possible). Mon dernier vol remonte à 3 ans, et ne s'est pas super bien passé. En fait, j'ai peut être un tout petit peu peur quand même. Et puis mourir dans un Bordeaux-Lille, ça fait pas super glamour dans sa notice nécrologique.

Chéri m'amène à l'aéroport. Après des adieux déchirants (Quoi, comment ça, on se quitte que deux jours? On sait pas! Vais peut-être mourir moi dans cet avion.), je passe sous le détecteur de métaux... Et je sonne. Ca vient de mon collier. Cadeaux de Môman. Môman je ne te remercie pas.
Je l'enlève et repasse : je ne sonne plus. Je pense m'en être tirée, mais que nenni, je me fais fouiller par une dame qui a plus de moustache que Chéri. Une deuxième dame me demande la permission de fouiller dans mon sac. J'accepte en me félicitant de ne pas avoir amené de sous vêtements honteux, genre culotte fendue. Les dames décident finalement qu'elles m'ont suffisamment pelotée et que je ne suis pas une dangereuse terroriste.
Mon soulagement est de courte durée. Je vois l'avion sur la piste. Merde, j'ai déjà vu des voitures plus grosses que ça. Allez pas de panique, ça va bien se passer.
Je monte dans l'avion de Barbie : 1m60 de large, 1m60 de haut. Faut pas être claustrophobe.
Le commandant de bord nous annonce un temps de vol de 1h05 minutes. Dans la version anglaise, on passe à 1h10. Dois-je en conclure que les français sont largués en parachute 5 minutes avant l'atterrissage ?
Le vol se passe plutôt bien. C'est moins désagréable que dans mon souvenir, suis même pas malade. Et puis surtout le pilote a le bon goût de ne pas nous crasher. Je lui en suis très reconnaissante. On arrive même avec 20 minutes d'avance. Alors, c'est décidé : Adieu SNCF, bonjour Air France (enfin, du moins, quand c'est la boîte qui régale.) !

lundi, juillet 03, 2006

Bilan de soirée Sévillane

Samedi avait lieu la fameuse soirée espagnole qui a tenu en haleine la famille pendant des semaines.
Le soleil nous a honoré de sa présence, de suite plus sympa pour une soirée en extérieure, à part si vous avez choisi le thème "Singing in the rain".
Il n'y eut aucun éclairage direct, la Paëlla était plus relevée que pour la répétition, mais la mention spéciale revient sans conteste à la sangria !
Très bonne ambiance, l'occasion de revoir des personnes pas vues depuis longtemps, et de faire de nouvelles rencontres très agréables.
Bref, une soirée très réussie. Bravo à Lolo et Gillou, qui ont montré une nouvelle fois quels bons organisateurs et hôtes, ils font !
Seul point noir : La France a gagné... Je mise tous mes espoirs sur les Portuguais. Peut-être qu'ils vont pouvoir empêcher les buts en faisant écran avec leurs poils devant les cages ??