vendredi, juin 30, 2006

Suspicion...

J'ai quelques défauts... Pas beaucoup à vrai dire. Un ou deux, et des pas très graves comme vouer un culte à Jean-Luc Delarue ou aimer Britney Spears. La paranoïa n'en fait pas partie, du moins jusqu'à aujourd'hui. Sans être naïve, je fais plutôt confiance aux personnes qui m'entourent. C'est peut être un tort ... C'est en tous cas, ce qu'ont démontré les histoires relatées par mes copines cette semaine. Je vous laisse juger :

  • Copine n°1 : Rupture avec son mec après 5 années de relations tortueuses sous le signe de "Je t'aime, moi, non plus". La demoiselle s'inscrit tout naturellement sur un célèbre site de rencontre, histoire de trouver de gentils garçons. Coup de fil de son ex. Il l'informe qu'il est déçu de son attitude. Pourquoi ? Parce qu'il l'a vue sur ce site (Après 6 mois de rupture. Y'a des hymens qui se sont refermés en moins de temps que ça, hein). La Miss remet le goujat à sa place et résilie son compte aussi sec... Pour en créer un nouveau (On va quand même pas entrer dans les ordres à cause d'un idiot). Or, son ex (obsessionnel ?) la recontacte deux jours après pour l'informer qu'"il l'a retrouvée". Je me demande encore pourquoi elle n'est pas retombée dans ses bras...

  • Copine n°2 : Inscrite elle aussi sur un site de rencontres. Un jour, un homme la contacte et lui dit qu'il sait qui elle est, où elle habite, où ses enfants vont à l'école. Bref, des trucs qui n'auraient pas fait tâches dans les films de Wes Craven. Ce que l'Immonde ignore c'est que ma copine faut pas la faire chier. La Belle contacte le webmaster pour exposer son cas et dépose une main courante . Elle obtient le n° de téléphone du psychopathe, qui n'est autre que son ex. Le même qui l'appelle chaque jour pour lui dire combien il trouve abominable qu'un mec la harcèle...Connard !

  • Copine n°3 : A un blog. Tout comme moi. Un espace perso où elle raconte avec humours les tracas de la vie quotidienne, et où, parfois, elle pousse des coups de gueule contre les boulets avec qui elle travaille. Ma copine eut la désagréable surprise de trouver sur son blog un commentaire d'un personne bien intentionnée l'informant qu'il la connait (Décidemment, mes copines sont connues comme le loup blanc), et menaçait de révéler ses écrits à ses collègues. Heureusement qu'il est de notoriété qu'elle a des découverts plus profonds que le Grand Canyon, sinon qui sait, on l'aurait peut-être fait chanter? Est-il utile de dire que le courageux ne s'est pas présenté ?
Voilà, une belle brochette de blaireaux, sans une once de second degré, des gens qui sans doute n'ont rien de mieux à faire... A trop écouter aux portes, on risque d'entendre des choses déplaisantes. Une seule solution : arrêtez de lire ou de pister des gens, si ce que vous découvrez ne vous convient pas (Sinon, ça s'appelle du masochiste. Si c'est pas assorti d'un orgasme, c'est une pathologie... ). Essayez d'avoir une vie à vous au lieu de vous complaire dans vos rôles de victimes. Ca nous fera des vacances !






mercredi, juin 28, 2006

Y'a des matins comme ça.

Aujourd'hui, journée super importante au boulot cause ouverture des soldes. Je suis à mon poste dès l'aube. J'ai un tantinet la tête dans le cul compte tenu du fait que me lever à 6h30 perturbe complètement mon biorythme. J'ai mes chakras tout refermés.
8h. Aucun appel ne filtre. J'appelle les services techniques. Je tombe sur un mec super professionnel qui m'assène son diagnostique "On est dans la merde". Très rassurant ça... Me vois bien expliquer à ma direction comment on a laissé filer une centaine de commandes parce que "Voyez-vous, là, j'étais dans la merde".
Le techos sort de sa léthargie et me demande d'aller dans la salle des machines.
L'onduleur sur lequel est relié le truc* qui dispatche les appels est mort. Paix à son âme. En attendant, le type me guide "Vous voyez le gros truc sous la table : c'est une unité centrale" Merci mon gars, suis peut être pas une ingé, mais je sais reconnaitre une unité centrale, non mais ! Ensuite, il se lance dans une explication sur les prises américaines mâles qui refusent de s'accoupler avec les prises femelles européenes**. Bref, le temps qu'il termine son speech, j'avais tout rebranché et le système est reparti. Comme quoi, on peut être super nulle en mixeur mais hyper calée en prises électriques.
Le plus fantastique dans l'histoire reste que j'ai réussi à ne pas salir mon pantalon beige malgré la couche de poussière recouvrant le sol de la salle des machines (c'est pas les filles qui me contrediront).
Le plus triste, c'est de passer 10 minutes sous un bureau pour une autre raison qu'une fellation (c'est pas les mecs qui me contrediront) ...

*Admirez la précision des termes techniques.
** Etonnant que cette discrimination n'ait jamais soulevé de mobilisation massive.

Hier soir, aux alentours de 22h30...

... Chéri et moi nous ébatons joyeusement quand un défilé de voitures klaxonnantes passe sous nos fenêtres. Est-ce pour nous féliciter de nos performances ? Non, même pas (Pourtant elles le mériteraient sans conteste). Soudain la lumière se fait dans mon esprit.
Moi : Oh merde, Chéri, on est comme les millions de beaufs qui niquent pour célébrer la victoire de l'équipe de France !

On a bien pensé quelques secondes à s'arrêter en signe de contestation contre la beaufitude franchouillarde mais c'était trop bon (le sexe, hein, pas les footeux...).

Quoiqu'il en soit, nous espérons fortement que le Brésil va gagner !

lundi, juin 26, 2006

Freud, vous avez dit Freud?

Ma copine Lolo " Faut que j'amène ma fille chez le veto"... Les conséquences du trou de la Sécu sont sans borne...

Tout ce que j'ai à faire...

  • Passer une gigantesque commande de fringues pour Chéri à l'occasion du lancement des soldes afin d'éradiquer toutes les chemises ringardes et les pantalons à pinces de pépère qui fleurissent dans son armoire (J'ai l'impression qu'ils se reproduisent dès que je ferme la porte).
  • Me féliciter de ne rien m'acheter. Bon en fait, je garde juste mon budget soldes pour la venue de Cousine, histoire de se faire une après midi Pretty Women (je parle bien sûr de shopping et pas de prostitution).
  • Trouver une tenue pour Chéri à l'occasion de la fameuse soirée Espagnole.
  • Faire les courses.
  • Appeler Rachou pour son joyeux anniversaire.
  • Réfléchir à ce que je vais bien pouvoir écrire de compromettant sur Cousin Pierre... Bon, là il faut dire que j'ai l'embarras du choix... ( Ha ha tu trembles ;-)
  • Trouver de quoi m'occuper au boulot, vu que je n'ai vraiment plus rien à faire (Putain d'open space où je peux même pas glander peinarde.)
  • Appeler Jule.
  • Chercher une salle pour le mariage.
  • Partir avec Chéri et mes parents chez Tonton Chapeau et sa petite famille pour vérifier que le meurtre de mon papillon n'a pas eu de grave incidence sur sa santé.
  • Compter les jours qui me séparent de mes vacances (27).
  • Penser à re-arrêter de fumer. Le 03 juillet me semble être une bonne date...
  • Relire mes billets avant de les poster, ça m'évitera de laisser filer de monstrueuses fautes.

Où comment tout finit par s'arranger...

  • Le papillon n'a pas refait surface.
  • J'ai pu décaler mon déplacement d'une semaine.
  • Ma copine Lolo a réussi à se faire inscrire au même stage que moi (l'est pas formidable cette copine quand même ??)
  • Je vais donc pouvoir me programmer une petite séance de bronzage, histoire d'être raccord pour la soirée Espagnole de Lolo (ma belle-soeur ce coup-ci. Beaucoup de Lolo autour de moi, pas facile de suivre.)
  • Vais pouvoir préparer les tortillas pour ladite soirée tranquillement.
  • J'ai fabriqué des étamines avec des perles et un fil de fer. Je n'ai donc pas deux mains gauches ... Enfin, pas à plein temps.

lundi, juin 19, 2006

Dans une vie antérieure...

... J'ai dû être Mussolini. Je vois que ça comme explication pour la journée que je passe. A peine arrivée, que vois-je accroché au mur, tel un koala à sa branche ? Un papillon. Parfaitement, une saloperie de papillon fourbe.
Chéri n'étant pas là, j'ai le choix entre
Me planquer dans la chambre, la salle de bain ou les toilettes
Affronter l'ennemi.
Je choisis la seconde solution.
Je poursuis la Bête avec ma bombe insecticide. Compte tenu de la quantité que je lui envoie, je pense que j'ai créé un nouveau trou dans la couche d'ozone.
Au moment où j'écris le papillon a disparu dans la pile des dossiers à classer. Il n'a pas bougé depuis une heure. Soit il est atteint de narcolepsie, soit j'ai réussi à le tuer. J'espère juste que j'ai pas tué un chasseur...

Et le cauchemar continue ...

Je suis allée consulter les vols disponibles pour ma future formation.

Constat : Air France ne m'aime pas plus que la SNCF, salauds : aucun vol ne colle à mes horaires.

Va donc falloir soit :

  • que je parte la veille (chouette deux nuits dans un bled paumé, sans ma copine avec qui papoter et affronter le room service…)
  • ou que j'arrive avec environ 1h 30 de retard à la formation ( ce qui malgré tout ne fait pas très sérieux)

Pour le retour pas le choix, il va falloir que je parte une demi heure avant la fin de la formation. Vais faire péter le décolleté de folie (Chéri fait pas la gueule, tu sais nécessité fait loi).

Je hais ma vie...

Bloody monday...

Pour un lundi, j'étais pas mécontente d'aller bosser, chose extrêmement rare chez moi sachant que je déteste tous les jours de reprise. Mais bon, là il fait pas beau, alors c'est plus facile.

Guillerette, le décolleté vertigineux (Chéri a appris que mater un décolleté permet de rallonger la vie des hommes, j'ai donc décidé de participer activement à la survie de l'espèce), j'étais prête à affronter une nouvelle semaine de boulot.

Comment ça, ça vient du fait que je travaille que 4 jours cette semaine?

Pas du tout mauvaises langues, j'étais motivée par la foule de tâches intéressantes que j'aurais à accomplir, c'est tout...

J'ai relativement déchanté quand :

A) J'ai découvert les piètres performances de mon équipe la semaine dernière, même si je me suis consolée en me disant que j'ai quand même de meilleurs résultats que mes collègues (nananère...).

B) Lorsque j'ai appris que j'ai une formation près de Lille, la semaine prochaine...

Enfer et damnation, j'avais presque oublié que les déplacements au siège font partie intégrante de mon boulot.

Le coup est dur : non seulement je suis prévenue à la dernière minute (d'habitude, je le sais des mois à l'avance ce qui me laisse le temps de faire le plein d'anti-dépresseurs et drogues en tout genre), mais en plus ma copine Lo se sera pas du voyage, ce qui est un crime de lèse copines intolérables.

En plus, ça tombe la veille de la fête de la soeur de Chéri et j'ai plein de trucs de prévus (Qui a dit qu'un rendez-vous pour une douche auto-bronzante n'est pas une raison suffisante pour annuler un déplacement ?).

En plus FCT en profite pour m'asséner que j'ai 3 déplacements prévus en septembre : 1 à Paris et 2 à Lille (au cas où j'aurais eu l'idée saugrenue de vouloir profiter de l'été indien).

La première vague de désespoir passée, je réalise qu'un week-end encadre deux formations et qu'avec un peu d'astuce et d'espièglerie Chéri et moi allons nous offrir un week-end parisien aux frais de la princesse : je fais croire que je rentre sur Bordeaux ce week-end là, et j'irai me faire rembourser mes billets...

Ha ha ha ... que celui qui n'a jamais trafiqué une note de frais me jette la première pierre.Ca leur apprendra à m'envoyer à Lille sans tenir compte de mes obligations de bronzage, non mais !

dimanche, juin 18, 2006

God save la France.

Toujours à la recherche d'un bon bouquin je suis allée surfer sur mes sites favoris pour trouver quelque chose à me mettre sous les yeux.
Le site de Pocket permet de télécharger le premier chapitre de certains livres. Initiative que j'apprécie fortement et qui m'évite quelques plantages (genre ne pas acheter "Blonde attitude" vu que le premier chapitre m'a profondément saoulé). Vendredi soir, ai donc téléchargé le premier chapitre de God save la France. L'histoire d'un Anglais à Paris qui a un peu de mal avec nos coutumes et notre pitoyable accent anglais. Très, très drôle ... à la condition expresse de ne pas être atteint de chauvinisme aigu...

Message personnel.

A toi qui a aterrit sur mon site en tapant "Comment devenir agent fédéral en France". La première étape de ta formation serait de transformer la France en fédération... A part ça, je pense que tu es totalement qualifié pour embrasser une carrière de CRS (aucune méchanceté dans mes propos, il y'a des gens très biens qui rêvent de devenir CRS... N'est ce pas Souillon? Ah, l'attrait de la matraque ...)

Paella et lumières indirectes.

Pendant que la moitié de la France a les yeux rivés sur le petit écran à mater 22 bonshommes adultes courir derrière une balle sans avoir eu la bonne idée d'en acheter une pour chacun, d'autres continuent d'avoir une vie sociale exempte de bière et de grattage de couilles intempestifs.
Hier, nous sommes allés squatter chez la soeur de Chéri. Tout comme la Souillon vivant avec horreur sa vie dans son 250 m² avec spa, nous avons plongé dans les affres de 1200m² avec piscine. Oui, plaignez-nous.
Résumé de la soirée :
  • Nous avons testé la Paella qui sera servie à l'anniversaire de Lolo. Acte innocent s'il en est, mais qui s'est soldé par une guerilla sans pitié entre pro-paella (1 personne. Arguments: Le riz ne colle pas et les parts sont copieuses) et anti-paella (3 personnes. Arguments : Le riz est fade, les palourdes sont sableuses, les langoustines surgelées et il n'y a pas assez de petits pois). Bien entendu, aucun des protagonistes n'a fait preuve de la moindre mauvaise foi...
  • Nous avons testé le vin, adopté à l'unanimité.
  • Nous avons abordé l'épineux sujet de l'éclairage. Le mot de la fin est accordé à Gillou "Je t'avais prévenue, Lolo : moi, vivant, il n'y aura jamais d'éclairage direct dans cette maison". C'est beau un homme avec des convictions.
  • Nous avons pris un bain de presque-minuit (16 degrés extérieur contre 26 dans la piscine). Hum... Vraiment trop dur.
  • Et pour finir, nous avons testé la programmation musicale de la future soirée, jusqu'à ce que la pluie diluvienne nous chasse de la terrasse.
Y'a pas à dire, on a vraiment des vies difficiles...

Où l'art de faire tourner son mec en bourrique...

Chéri ( qui attend depuis dix minutes que je lâche mon bouquin pour me préparer à sortir) : Va t'habiller.
Moi (qui n'ai pas tout à fait suivi le programme de la journée) : Dis moi d'abord où on va...
Chéri (décidé à faire régner l'ordre dans cette maison, bordel!) : Non va t'habiller et on verra ensuite.
Moi (qui essaie de lui inculquer quelques principes féminins) : Bah non parce que selon qu'on va à la FNAC, à Surcouf, à Monop ou chez Lolo et Gillou, je m'habillerai pas pareil.
Chéri (tentative de pragmatisme) : Bah mets une tenue qui conviendrait à tout.
Moi(victorieuse) : J'en ai pas. Alors, si tu me dis pas où on va, je vais mettre ma tenue pour aller chez H&M pour aller m'acheter des fringues qui vont avec toutes ces situations...

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi Chéri a subitement décidé de mettre sa tête dans le four ?


mercredi, juin 14, 2006

Un nouveau monde s'ouvre à moi...

... Ma Souillon a chez elle un invité très spécial : un mulot. Mulot qui s'est pointé avec ses valises sans avoir été invité, saloperie de rongeur. La situation est grave. la Souillon refusant la cohabitation s'est réfugiée chez ses beaux-parents. Beaux-parents qui en plus de lui avoir fourni un Prince Charmant, sont aussi munis d'une charmante demeure en plein coeur de Bordeaux qui, de surcroît, arbore un spa dans le jardin... Bref, l'exode de La Souillon est hautement cruel. Souillon, je te plains sache-le.
Heureusement, La Souillon ne manque pas de ressource. Bien décidée à gagner la guerre contre cet enfoiré de Mickey, la Souillon fait appel au Dieu Internet et découvre un site merveilleux où il est question de répulsif à nuisibles électroniques.
Connaissant mon aversion pour les insectes, les souris et autres squatteurs, Souillon eut l'obligeance de partager avec moi sa découverte. Ô Souillon comme je te remercie. Excitée comme lors de l'achat de mon premier string, me suis jetée sur le site pour découvrir des myriades d'articles permettant d'éloigner les intrus tout en préservant la bonne santé des chasseurs. C'est comme si c'était Noël. Il y'en a pour les rampants, les araignées, les insectes volants... Ha, le bonheur! Comment ai-je pu vivre aussi longtemps en ignorant leur existence ?* Est-il trop tard pour ériger un temple à la gloire de leur concepteur ?
Chéri est emballé lui aussi par l'idée (j'ai l'impression qu'il en a peu marre de devoir courser des papillons jour et nuit), jusqu'à ce que je lui révèle que je comptais en acheter deux par pièce, parce que deux précautions valent mieux qu'une, tout le monde le sait. Pour l'instant, je me suis arretée à quelques modèles : celui-là, celui-ci, celui-là encore, et ce petit dernier. Suis bien tentée par les porte clés, mais me dis que c'est peut être too much...
Ô joie, Ô extase, je vais pouvoir dormir la fenêtre ouverte (et éviter de mourir de combustion spontanée...).

*Bien entendu, je sais que la moitié de mes proches me dira demain "Comment ça , tu connaissais pas?". A tous : je vous déteste de m'avoir caché ça.


samedi, juin 10, 2006

Trucs de filles

Hier, comme prévu, j'ai testé la douche auto-bronzante.
Après m'être épilée (j'avais trop peur qu'elle brandisse une bande de cire si jamais elle repérait le moindre poil), m'être fait un gommage énergique (comprendre : après m'être tellement gommée et frictionnée au gant de crin que j'avais une jolie teinte écrevisse), je suis arivée au rendez-vous. J'appréhendais quand même de vivre les mêmes aventures que Ross dans un célèbre épisode de Friends. Mais heureusement "La bronzeuse" a été fantastique, super drôle, et pro, un vrai bonheur. Gros fou rire au moment où je découvre les différentes postures que je dois prendre. Petite pensée pour Pôpa au moment où je prend une pose qui n'est pas sans rappeler le Haka (pour ceux qui ne sont pas férus de rugby le Haka est la danse des All Blacks destinée à effrayer l'ennemi et à exciter les filles. But atteint dans les deux cas). Le résultat est super. La vie de fille c'est trop génial (même si Chéri n'arrête pas de me répeter que "C'est de la triche").
Mais ma mission "relooking" n'était pas terminée. Depuis une semaine, oh horreur, je me lève chaque jour avec les yeux gonflés. N'ayant que moyennement envie de copier le style grenouille je me décide à agir. Une petite voix dans ma tête me sussure de chercher la cause des yeux gonflés au lieu de chercher à en faire disparaitre les conséquences, mais ai pas l'habitude d'écouter les voix dans ma tête on sait où ça en a conduit certaines. Je sais qu'il existe une solution radicale à laquelle je ne me suis encore jamais résolue, enfermée que je suis dans le carcan d'une éducation judéo-chrétienne.
La préparation H. Pour les incultes cette crème a pour fonction première de soulager les hémorroides. Mais elle a aussi, parait-il, la vertu de faire dégonfler les yeux bouffis. Jusqu'à ce jour je n'avais pu me résoudre à acheter un produit aussi peu glamour. Le fait qu'on puisse remettre en question l'intégrité de mon anus m'était insupportable.
Mais nécessité faisant loi, ai franchi le pas. J'arrive devant la pharmacienne et demande d'un air dégagé ma préparation H. Je lis de la compassion dans son regard. Quand elle revient, je crois m'apercevoir qu'elle m'a refilé le générique. Effrayée, je lui demande si la composition est exactement la même, parce" vous comprenez, c'est pour les yeux" La pharmacienne prend alors un air horrifiée et me reprend le tube des mains qu'elle serre contre son coeur. Je m'attends à la voir sortir une flasque d'eau bénite et un crucifix. Du coup, je me sens obligée de la rassurer sur ma bonne santé mentale (et intestinale) et d'expliquer le pourquoi du comment aux 3 pharmacinnes et à la mamie qui attendait derrière moi. Une vraie conférence pour porter la bonne parole.
Ai testé ce matin , et je dois dire que ça marche assez bien.
La prochaine fois, si vous le voulez bien, je vous expliquerai comment vous teindre les cheveux avec du vermifuge pour chien.

jeudi, juin 08, 2006

Week-end anticipé

Réveil : au programme, un torticoli... Hum, sympa, ça m'était pas arrivé depuis le lycée. En plus, ai même pas la consolation de me dire que c'était en testant la position 64 du Kama Sutra avec Chéri. Non, me suis fait ça bêtement en dormant. Un torticoli et pas d'orgasme, si c'est pas malheureux de voir ça ...
Au boulot : J'arrive devant les ascenseurs de l'entrée n°1, les deux ascenseurs sont en carafe. Je me dirige vers l'entrée n°2, même topo. Chouette, j'avais justement envie de me taper 5 étages avec mon torticoli (comment ça aucun rapport ?).Je souffre le martyr (c'est mon blog, je me plains autant que je veux d'accord?), me tate à faire fondre mes Nurofen dans une petite cuillère chauffée avec un briquet pour me les injecter en intraveineuse (perfusion fabriquée à l'aide d'une trombone et d'un Bic, c'est dingue comme on peut détourner de simple obet de papèterie).
Ai rien à faire, c'est pas permis d'avoir aussi peu de boulot. J'ai l'impression d'être fonctionnaire, mais avec des horaires tordus.
Les problèmes se succèdent : panne d'électricité, lignes téléphoniques qui merdent (communications coupées, grésillement), ordinateurs HS. Bref, je passe ma vie au téléphone avec les services techniques du siège, qui clairement ont du lancer un concours de "Qui sera le plus incompétent". Difficile de les départager.
Pause déj. On vient me chercher pour m'informer que ça sent le brûlé... Ai bien fait une formation incendie, mais on sait ce que j'en ai retiré... Effectivement, il y a une vive odeur de plastique cramé. L'alarme incendie se déclenche, et je commence à faire évacuer tout le monde. Je sens bien le poids de la responsabilité sur mes épaules. Je vérifie 3 fois toutes les pièces pour m'assurer que personne n'ait décidé de s'accorder une fin à la Jeanne d'Arc.

Enfin, au bout de deux heures,en plein soleil, les pompiers (moches d'ailleurs ces pompiers, ils sortent d'où ?) nous aprennes que nous ne pourrons pas réintégrer le site aujourd'hui... Et dire que justement, ce matin, je me disais que je partirais bien plus tôt. Ah, le pouvoir de la pensée !
J'en profite pour gréver le budget conjugal en allant chez le coiffeur. La coiffeuse inspecte mes cheveux et me dit,la connasse, "Pas terrible cette couleur ...". Et moi, lui faisant mon sourire n°5 (celui où je montre mes 28 dents d'un coup): "C'est vous qui me l'avez faite et j'avoue que, moi aussi, j'ai été très déçue..." Bizarrement, Cruella s'est dégelée aussi sec, a été charmante le reste du rendez-vous et a formidablement bien réussi mon balayage. En contrepartie, n'ai laissé aucun pourboire, fallait pas me chercher.
Demain, je tente la douche auto-bronzante. Ai déjà commencé à transformer nos parures de draps en tchadors au cas où ça merderait. Saint Bronzage, priez pour moi !

lundi, juin 05, 2006

Pour se consoler de Jack...

Chéri et moi étant complètement séries-télé-dépendants, et toutes nos séries étant finies, il fallait partir à la conquête de nouvelles terres. Veuillez donc accueillir Véronica Mars. Petit message personnel : Souillon, tu vas adorer.
Véronica est du genre pas de bol : sa meilleure amie a été assassinée, sa mère s'est faite la malle sans laisser d'adresse et elle a été violée. Bref, elle ferait, sans conteste le bonheur de Mireille Dumas. Rejetée de tous, elle décide de mener son enquête.
A priori, ça ressemble à un Beverly Hills teinté de Colombo, mais en réalité, c'est drôle, piquant, suspensant (oui, j'invente des mots et alors ?) et avec bien sûr, des historiettes d'amour pour ravir le coeur des midinettes (dont je fais partie). Bref, un super moment de détente.
Seul hic, je viens (déjà) de finir la première saison. Je pense qu'il faut envisager un déménagement urgent aux US pour apaiser mes fringales de séries.

dimanche, juin 04, 2006

Vacances, mariage et appareil intestinal ...

J'ai envie de partir en vacances. Pas étonnant compte tenu du fait que j'ai envie de partir 10 mois sur 12, que l'arrivée de l'été titille forcément les envies d'évasion, et que je veux une bonne excuse pour siroter des Pina Colada à 16h sans culpabiliser.
Appelez-moi Sue Ellen.

Où est le problème ? me direz-vous. Le budget, vous répondrais-je. Parce que, comme Chéri me le répète en moyenne 40 fois par jour, "On a un mariage à préparer"...d'où la nécessité absolue d'économiser sous peine de "servir des petits fours Leader Price" (Chéri, toujours). Nous avons donc renoncé à partir en vacances cet été.
Appelez-moi Cosette.


Mais comme la vie de couple est faite de nombreux compromis, nous sommes arrivés à un accord. On va se faire des petits week ends (Bon on fait, on a pas encore négocier le pluriel, mais ça ne saurait tarder).
Appelez-moi Nadine de Rothschild (Pas pour le compte en banque, mais pour la connaissance en manipulation masculine).

J'ai deux week-end de trois jours ce mois-ci : un, du 9 au 11, et un, du 23 au 25. Alors, si vous avez des idées de séjours sympa, pas trop chers et à moins de 3 heures de transports de Bordeaux, on est preneur. Si vous voulez nous faire un don, on accepte aussi (tout comme on accepte les invitations, les bons plans et qu' on est prêt s'enfiler des ballons de cocaïne dans le rectum pour passer la frontière si le séjour à la clé est intéressant.)
Appelez-moi Le Parrain.

Dépêche de dernière minute : Chéri me fait part de son refus catégorique de se servir de nos gros intestins comme valisettes. C'est bien la peine que je me donne tant de mal pour faire des économies ...