jeudi, juin 08, 2006

Week-end anticipé

Réveil : au programme, un torticoli... Hum, sympa, ça m'était pas arrivé depuis le lycée. En plus, ai même pas la consolation de me dire que c'était en testant la position 64 du Kama Sutra avec Chéri. Non, me suis fait ça bêtement en dormant. Un torticoli et pas d'orgasme, si c'est pas malheureux de voir ça ...
Au boulot : J'arrive devant les ascenseurs de l'entrée n°1, les deux ascenseurs sont en carafe. Je me dirige vers l'entrée n°2, même topo. Chouette, j'avais justement envie de me taper 5 étages avec mon torticoli (comment ça aucun rapport ?).Je souffre le martyr (c'est mon blog, je me plains autant que je veux d'accord?), me tate à faire fondre mes Nurofen dans une petite cuillère chauffée avec un briquet pour me les injecter en intraveineuse (perfusion fabriquée à l'aide d'une trombone et d'un Bic, c'est dingue comme on peut détourner de simple obet de papèterie).
Ai rien à faire, c'est pas permis d'avoir aussi peu de boulot. J'ai l'impression d'être fonctionnaire, mais avec des horaires tordus.
Les problèmes se succèdent : panne d'électricité, lignes téléphoniques qui merdent (communications coupées, grésillement), ordinateurs HS. Bref, je passe ma vie au téléphone avec les services techniques du siège, qui clairement ont du lancer un concours de "Qui sera le plus incompétent". Difficile de les départager.
Pause déj. On vient me chercher pour m'informer que ça sent le brûlé... Ai bien fait une formation incendie, mais on sait ce que j'en ai retiré... Effectivement, il y a une vive odeur de plastique cramé. L'alarme incendie se déclenche, et je commence à faire évacuer tout le monde. Je sens bien le poids de la responsabilité sur mes épaules. Je vérifie 3 fois toutes les pièces pour m'assurer que personne n'ait décidé de s'accorder une fin à la Jeanne d'Arc.

Enfin, au bout de deux heures,en plein soleil, les pompiers (moches d'ailleurs ces pompiers, ils sortent d'où ?) nous aprennes que nous ne pourrons pas réintégrer le site aujourd'hui... Et dire que justement, ce matin, je me disais que je partirais bien plus tôt. Ah, le pouvoir de la pensée !
J'en profite pour gréver le budget conjugal en allant chez le coiffeur. La coiffeuse inspecte mes cheveux et me dit,la connasse, "Pas terrible cette couleur ...". Et moi, lui faisant mon sourire n°5 (celui où je montre mes 28 dents d'un coup): "C'est vous qui me l'avez faite et j'avoue que, moi aussi, j'ai été très déçue..." Bizarrement, Cruella s'est dégelée aussi sec, a été charmante le reste du rendez-vous et a formidablement bien réussi mon balayage. En contrepartie, n'ai laissé aucun pourboire, fallait pas me chercher.
Demain, je tente la douche auto-bronzante. Ai déjà commencé à transformer nos parures de draps en tchadors au cas où ça merderait. Saint Bronzage, priez pour moi !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

hahahaha tu vas encore en mettre partout .... rhaaa, rien ne vaut la bonne vieille methode ... oui,oui je parle bien du soleil !

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Alex