dimanche, juillet 09, 2006

Ca faisait longtemps...

J'ai eu beau invoquer les Dieux, mon déplacement a été maintenu, et avec lui la perspective de reprendre l'avion. J'aime pas l'avion. Pas que j'ai peur hein, mais je trouve ça suspect un gros machin comme ça qui vole dans les airs. Et puis, l'avion ça me rend malade, je passe le vol à essayer de ne pas vomir sur les genoux de mon voisin. Pas question d'aller aux toilettes, j'aurais trop peur d'être aspirée par l'évacuation (Si, si, c'est possible). Mon dernier vol remonte à 3 ans, et ne s'est pas super bien passé. En fait, j'ai peut être un tout petit peu peur quand même. Et puis mourir dans un Bordeaux-Lille, ça fait pas super glamour dans sa notice nécrologique.

Chéri m'amène à l'aéroport. Après des adieux déchirants (Quoi, comment ça, on se quitte que deux jours? On sait pas! Vais peut-être mourir moi dans cet avion.), je passe sous le détecteur de métaux... Et je sonne. Ca vient de mon collier. Cadeaux de Môman. Môman je ne te remercie pas.
Je l'enlève et repasse : je ne sonne plus. Je pense m'en être tirée, mais que nenni, je me fais fouiller par une dame qui a plus de moustache que Chéri. Une deuxième dame me demande la permission de fouiller dans mon sac. J'accepte en me félicitant de ne pas avoir amené de sous vêtements honteux, genre culotte fendue. Les dames décident finalement qu'elles m'ont suffisamment pelotée et que je ne suis pas une dangereuse terroriste.
Mon soulagement est de courte durée. Je vois l'avion sur la piste. Merde, j'ai déjà vu des voitures plus grosses que ça. Allez pas de panique, ça va bien se passer.
Je monte dans l'avion de Barbie : 1m60 de large, 1m60 de haut. Faut pas être claustrophobe.
Le commandant de bord nous annonce un temps de vol de 1h05 minutes. Dans la version anglaise, on passe à 1h10. Dois-je en conclure que les français sont largués en parachute 5 minutes avant l'atterrissage ?
Le vol se passe plutôt bien. C'est moins désagréable que dans mon souvenir, suis même pas malade. Et puis surtout le pilote a le bon goût de ne pas nous crasher. Je lui en suis très reconnaissante. On arrive même avec 20 minutes d'avance. Alors, c'est décidé : Adieu SNCF, bonjour Air France (enfin, du moins, quand c'est la boîte qui régale.) !

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