dimanche, septembre 07, 2008

Une Bordeluche à Panam.

Lundi dernier, je suis partie à Paris, en formation pour mon nouveau job. J'ai bien assurée. Je suis partie à 16h30 et je ne me suis mise à pleurer que 2h avant le départ à l'idée de quitter Chéri et Petite Chérie (que je n'ai finalement pas emportée dans ma valise devant le refus catégorique de son père). Je m'améliore. Pour rappel, lorsque j'ai quitté Chéri pour la première fois, j'ai réussi l'exploit de pleurer NON STOP de Bordeaux à Rouen.

La semaine se déroule sans accroc : l'adaptation de Petite Chérie se passe bien (La nounou me fait un rapport détaillé chaque soir au téléphone)., et Chéri est parfait dans son rôle d'homme au foyer, limite mieux que moi, j'en ai presque des complexes. Pour ma part, je suis captivée par ma formation et je passe d' excellentes soirées chez V&S qui sont aux petits soins pour moi. Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, je découvre que la RATP contrairement à la SNCF ou la Connex, est mon amie. Tout est simple, facile.Y'a même des petits pas dessinés par terre pour indiquer les directions. J'en aurais presque pleuré de reconnaissance.Presque mais pas.

C'est finalement la SNCF qui m'a fait pleurée. Quand vendredi soir, arrivée à la gare, une voix annonce au micro que "suite à la chute d'un caténair", tous les TGV sont bloqués en gare. Quelques minutes pus tard, on annonce 2h de retard, puis peu après, la voix invite les voyageurs à se diriger vers les guichets afin de se faire rembourser. Bon là autant dire que j'ai envisagé :
A] De choper un vol (trouver une place un vendredi soir au dernier moment, c'est pas gagné).
B] Faire du stop jusqu'à une autre ville d'où je pourrais trouver un train pour Bordeaux.
C] Rentrer à pied.
D] Prendre en otage un controleur, la bailloner à l'aide d'un mi-bas en le menaçant avec mes ciseaux à bout rond, afin d'inciter la SNCF à rétablir rapidement la situation.
E] Aller remettre en place ce foutu caténair avec mes petits bras musclés.

Bon finalement, j'ai pleuré parce que tout compte fait, c'est un truc que je fais plutôt pas mal. Et puis la voix a annoncé qu'un train pour Bordeaux allait partir, pas le mien certes, mais pas grave. J'ai sauté dedans, et le train est parti. avec une petite demi-heure de retard sur mon horaire initial. J'ai voyagé assise par terre jusqu'à Angoulême en attendant qu'une place se libère. A 80 euro le billet, ça m'a fait mal aux fesses, à tous les sens du termes.

A 22h, j'ai enfin poussé la porte de chez moi : appart rutilant, plateau de sushi amoureusement commandé par mon Homme, un bisou à Petite Chérie qui a ouvert un oeil, m'a fait son plus beau sourire avant de retourner voir Morphé, soirée en amoureux avant que je m'écroule... Ah, qu'il est bon de rentrer chez soi !

1 commentaire:

Unknown a dit…

tu as pensé aux avions ou hélico taxi ?
MP